Le notizie sulla vita del Santo in lingua romena
https://doxologia.ro/viata-sfant/viata-sfantului-cuvios-martinian
https://doxologia.ro/sfantul-cuvios-martinian#nodeviata
in lingua inglese
https://www.johnsanidopoulos.com/2017/02/synaxarion-of-our-holy-father-martinian.html
https://www.johnsanidopoulos.com/2010/02/saint-martinian-righteous.html
tratto dalla versione francese del Le Synaxaire, Vie des Saints de l'Eglise orthodoxe par le Hiéromoine Macaire de Simonos Pétra)
Martinien, qui souffla la sensuelle flamme
et n'a pas succombé aux appas féminins,
après la mort échappe au feu qui ne meurt pas.
Le treize, de la chair est libérée son âme.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.
Tropaire, t. 8
Sous les flots de tes larmes tu as éteint, * Bienheureux, la flamme des tentations: * puis, ayant soumis les vagues de la mer * et l'élan des monstres marins, tu t'écrias: * Sois glorifié, Seigneur tout-puissant * qui m'as sauvé de la tempête et du feu.
Kondakion, t. 2
Comme ascète éprouvé, comme volontaire martyr, * comme courageux citoyen du désert, * en nos hymnes acclamons comme il se doit * le vénérable Martinien, * car aux pieds il a foulé le perfide serpent.
Ikos
D'un bout à l'autre de l'univers a retenti * le bruit de tes combats, le renom de tes vertus; * dès ta jeunesse tu désiras vivre au désert, * pour louer sans cesse le Christ dans les hymnes, la psalmodie et l'oraison; * croissant jour et nuit comme un palmier * grâce aux labeurs de l'ascèse et à l'arrosage de tes pleurs, * tu menas chastement à terme ta vie * et sagement couvris de honte le prince du mal, * car aux pieds tu as foulé le perfide serpent.
Exapostilaire, t. 3
A la nature tu fis violence, Martinien, * et volontairement tu devins un martyr; * tu as remis des femmes sur le bon chemin; * toi qui avec elles as triomphé de l'ennemi, * pour nous tu intercèdes auprès du Christ à présent.
Saint Martinien était originaire de Césarée de Palestine (vers la fin du ive siècle). Épris de Dieu depuis sa jeunesse, il renonça au monde à l’âge de dix-huit ans et alla pratiquer la vie ascétique sur une montagne nommée Lieu-de-l’Arche, où vivaient d’autres saints ermites. Pendant vingt-cinq ans, il s’adonna avec une telle ardeur aux travaux de la vertu qu’il acquit le pouvoir d’accomplir des miracles. Le démon, jaloux de ces progrès, essayait bien de le distraire de sa prière continuelle par toutes sortes de bruits ou d’apparitions effrayantes et lui suggérait des pensées impures, mais le saint restait imperturbable et confiant dans le secours de Dieu.
Une femme de mauvaise vie, ayant entendu parler de la constance angélique de Martinien dans les tentations, déclara qu’il ne restait chaste que par absence d’occasions et jura qu’elle réussirait à le séduire. Elle se présenta devant sa cellule un soir de forte pluie, vêtue de haillons, en suppliant l’ascète de lui offrir un refuge pour la nuit. Touché de compassion et craignant qu’elle ne fût dévorée par les bêtes sauvages, l’homme de Dieu lui ouvrit sa porte, la réchauffa auprès d’un bon feu et lui donna quelques dattes à manger, tandis qu’il se retirait dans une pièce plus à l’intérieur, où il passa presque toute la nuit en psaumes et en prières avant de s’étendre pour dormir. Comme il se trouvait assailli par de violentes pensées charnelles au sujet de cette femme, il se leva en pleine nuit et se rendit vers sa chambre pour la congédier. Mais dès qu’il ouvrit la porte, au lieu de la pauvre mendiante, il vit se présenter devant lui la jeune femme richement parée qui d’un sourire enjôleur lui rappela les exemples des prophètes et des apôtres qui avaient pris femme, et elle réussit à ébranler l’âme de l’ascète qui avait résisté depuis tant d’années aux tentations des démons. Consentant au péché, il demanda seulement un instant pour voir à l’extérieur si quelque visiteur ne risquait pas de les surprendre. Comme il regardait à l’horizon, Dieu, prenant son serviteur en compassion, réveilla sa conscience par le rayon de sa grâce. Martinien, réalisant aussitôt l’horreur du gouffre dans lequel il se préparait à tomber, alla ramasser des branchages, alluma un feu dans son arrière-cellule et y entra pieds nus, en disant : « Vois donc, malheureux, si tu peux supporter cette brûlure ? Comment supporteras-tu le feu éternel où tu seras plongé si tu approches cette créature ? » Après être sorti une première fois du brasier, il s’y replongea en criant : « Pardonne-moi, ô mon Christ. C’est Toi seul que j’aime et c’est pour Toi que je me livre aux flammes ! » Attirée par ces cris la misérable créature accourut et, bouleversée par le spectacle du sacrifice volontaire de Martinien, elle se convertit sur l’heure, jeta ses parures dans le feu et, tombant en larmes aux pieds du saint, elle le supplia de lui montrer la voie du repentir. Martinien lui pardonna et l’envoya au couvent de sainte Paule [26 janv.], où elle resta douze années avec une telle sainteté de vie que Dieu lui accorda la grâce d’accomplir plusieurs miracles.
Quant à saint Martinien, au bout de sept mois, à peine remis de ses blessures, il décida de se retirer sur un rocher battu par les flots, en pleine mer, espérant ainsi échapper à toute autre tentation de la chair. Il passa là dix années, exposé jour et nuit aux intempéries, subsistant du travail de ses mains et de quelques vivres qu’un navigateur lui apportait trois fois par an. Malgré tant de précautions pour s’assurer une sainte tranquillité, il devait encore apprendre qu’il n’est pas un seul endroit sur cette terre où l’on puisse être totalement préservé de la tentation. Une nuit, alors qu’un navire croisait à proximité, le démon déclencha brutalement une si violente tempête que le vaisseau sombra dans les flots déchaînés, avec tous ses passagers, et ne laissa comme rescapée qu’une jeune fille d’une grande beauté qui, soutenue par une planche, parvint en vue du rocher de Martinien. En apercevant le saint, elle lui cria de venir à son secours. Martinien décela qu’il devait s’agir d’une nouvelle tentation du Malin. Il s’arma de la prière et tira la jeune fille de l’eau. Mais il lui dit aussitôt : « Nous ne pouvons pas demeurer ensemble ici. Voici du pain et de l’eau. Dans quelques jours, un navigateur qui a coutume de me ravitailler viendra aborder. Raconte-lui ton histoire et il te ramènera dans ta patrie. » Après lui avoir recommandé de pratiquer la vertu, il fit le signe de la Croix et se jeta dans la mer. À ce moment deux dauphins, envoyés par la Providence, le recueillirent sur leur dos et le menèrent, sain et sauf, jusqu’au rivage. Rendant gloire à Dieu, le saint décida alors de vivre en étranger, errant de lieu en lieu, et subsistant d’aumônes, sans se lier d’amitié avec qui que ce soit, afin d’échapper à la tentation. En deux ans, il traversa ainsi plus de cent soixante-quatre villes et parvint enfin jusqu’à Athènes, où Dieu lui révéla que sa dernière heure était arrivée. L’évêque informé vint rendre visite à l’homme de Dieu, et il lui demanda, pour lui et son peuple, sa prière quand il parviendrait au Paradis. C’est ainsi que Martinien rendit son âme au Seigneur pour recevoir la couronne des martyrs, car il était volontairement passé par le feu et par l’eau (Ps 65, 12), afin de garder intacte sa pureté. Quant à la jeune naufragée, nommée Photine, elle resta volontairement sur le rocher, à l’exemple de Martinien, pendant six ans, ravitaillée par le navigateur. Vêtue en homme, travaillant dur de ses mains et persévérant constamment dans la prière, elle rendit saintement son âme à Dieu, à l’âge de vingt-cinq ans, et fut ensevelie avec solennité à Césarée de Palestine.
(Le Synaxaire, Vie des Saints de l'Eglise orthodoxe par le Hiéromoine Macaire de Simonos Pétra)
Glasul 4
Văpaia ispitelor cu curgerea lacrimilor ai stins-o, fericite şi valurile mării şi pornirile fiarelor înfrânându-le, ai strigat: Preaslăvit eşti Atotputernice, Cel Ce m-ai mântuit de foc şi de vifor.
APOLYTIKION DI SAN MARTINIANO . TONO PL.4
HAI SPENTO CON RIVOLI DI LACRIME, O BEATO, LA FIAMMA DELLE TENTAZIONI; E FRENATE LE ONDATE DEL MARE E GLI IMPETI DELLE BELVE, GRIDAVI: GLORIOSO TU SEI, ONNIPOTENTE, TU CHE CI HAI SALVATO DAL FUOCO E DALLA PROCELLA.
KONDAKION DEL SANTO . TONO 2. Gli araldi sicuri.
COME PROVATO ASCETA DELLA PIETA’, NOBILE LOTTATORE PER SCELTA VOLONTARIA, CORAGGIOSO ED INSIEME CONSAPEVOLE ABITANTE DEL DESERTO, DEGNAMENTE CELEBRIAMO CON INNI MARTINIANO PER SEMPRE VENERABILE: EGLI INFATTI HA CALPESTATO IL SERPENTE.
IKOS. Rendi chiara la mia lingua.
DA UNA ESTREMITA’ ALL’ALTRA DELLA TERRA E’ USCITA LA VOCE DELLE TUE SOAVI VIRTU’ E DELLE TUE LOTTE DIVINE: GIOVANE D’ETA’, HAI AMATO VIVERE NEI DESERTI, PER ELEVARE SEMPRE A CRISTO INNI, SALMODIE E PREGHIERE; CRESCENDO GIORNO E NOTTE NELLE FATICHE E NELLE LACRIME, CASTAMENTE HAI PASSATO LA VITA, E CON SAPIENZA HAI CONFUSO L’AUTORE DEL MALE: TU INFATTI HAI CALPESTATO IL SERPENTE.
EXAPOSTILARION. Tu che il cielo con le stelle
TI SEI MOSTRATO, O MARTINIANO, VIOLENTO CONTRO LA NATURA, MARTIRE VOLONTARIO E GUIDA PER LE DONNE: CON LORO AVENDO VINTO IL SERPENTE, PER NOI ORA INTERCEDI.
Glasul 2
Pe propovăduitorii cei tari...
Ca pe un învăţător încercat al dreptei credinţe şi cinstit nevoitor de bunăvoie şi cetăţean al pustiului şi locuitor, pe Sfântul Martinian, pururea cinstitul, întru cântări, după vrednicie, să-l lăudăm; că el pe şarpe în picioare l-a călcat.