Tropario, tono 5
In te si vanta l’Irlanda, o Colombano venerabile, per averti dato i
natali e cresciuto uomo, essa che ha visto per prima le tue lotte
ascetiche. E in te gioisce la terra di Francia, perché l’hai adornata di
monasteri, come d’un diadema di gemme preziose. E al loro coro si
unisce la terra d’Italia, che celebra la tua onorata memoria come un
incontro, per mezzo del quale passasti dalla terra natia alla patria
celeste.
Kontakion, tono 3: su: “Oggi la Vergine ...”
Oggi Colombano si è riposato dalle sue fatiche ed è entrato nella gioia
del trascendente Signore. Con gli angeli e tutti i santi egli ora sta,
innalzando la sua voce nella lode, dando gloria a Colui che è nato dalla
Vergine, il Dio pre-eterno.
Tropario, tono 5
In te si vanta l’Irlanda, o Colombano venerabile, per averti dato i
natali e cresciuto uomo, essa che ha visto per prima le tue lotte
ascetiche. E in te gioisce la terra di Francia, perché l’hai adornata di
monasteri, come d’un diadema di gemme preziose. E al loro coro si
unisce la terra d’Italia, che celebra la tua onorata memoria come un
incontro, per mezzo del quale passasti dalla terra natia alla patria
celeste.
Kontakion, tono 3: su: “Oggi la Vergine ...”
Oggi Colombano si è riposato dalle sue fatiche ed è entrato nella gioia
del trascendente Signore. Con gli angeli e tutti i santi egli ora sta,
innalzando la sua voce nella lode, dando gloria a Colui che è nato dalla
Vergine, il Dio pre-eterno.
Irlanda c. 525-530 - Bobbio, Piacenza, 615
Colombano
è uno dei rappresentanti del mondo monastico che danno origine a quella
'peregrinatio pro Domino', che costituì uno dei fattori
dell'evangelizzazio ne e del rinnovamento culturale dell'Europa.
Dall'Irlanda passò (c. 590) in Francia, Svizzera e Italia
Settentrionale, creando e organizzando comunità ecclesiastiche e
fondando vari monasteri, alcuni dei quali, per esempio Luxeuil e Bobbio,
celebri per gli omonimi libri liturgici. La regola monastica che
codifica la sua spiritualità è improntata a grande rigore e intende
associare i monaci al sacrificio di Cristo. La sua prassi monastica ha
influito sulla nuova
disciplina penitenziale dell'Occidente
|
Sarebbe
difficile
attribuirgli il nome di una località, per quanto in Italia (dove una
diecina di paesi ripetono oggi il suo nome) venga detto San Colombano di
Bobbio, e in Francia San Colombano di Luxeuil, per avere egli fondato
questi due celebri monasteri di tipo irlandese. In realtà, la sua azione
ebbe carattere e importanza europea e fu di altissimo esempio ai Santi
irlandesi che seguirono le sue peste. Da giovane egli aveva fatto scuola
d'ascetismo sotto la regola di San Comgall, la più rigida e austera di
tutto il monachesimo irlandese. Era passato di penitenza in penitenza, e
di isola in isola, perché in mezzo ai laghi sorgevano i principali
monasteri. Uno ne fondò egli stesso, a Bangor, destinato a diventar
celebre. E qui fu per una decina di anni maestro dei più giovani.
Giunse però anche per San Colombano il tempo di spiegare le forti ali a più lunghi voli. Dopo essersi re-cato in diverse località dell'Irlanda, con dodici fedelissimi compagni varcò il mare, e fece il suo primo nido nella Gallia, in quella regione tra il Reno e la Mosa che diventerà poi il Belgio.
E' difficile anche per gli storici seguire le apostoliche peregrinazioni di San Colombano nei decenni che seguirono. Ciò che non mutava era la rigidità della Regola.
Finalmente passò le Alpi e giunse in Italia, preceduto dalla fama della sua saggezza e santità. Dapprima consigliere dei Re longobardi, poi a loro inimicatosi per la sua opposizione all'Arianesimo, venne relegato sui monti dell'Appennino ligure, tra Genova e Pavia. Qui, novantenne, quasi con le sue mani, costruì la chiesa e il monastero di Bobbio, dove morì nel 615.
Giunse però anche per San Colombano il tempo di spiegare le forti ali a più lunghi voli. Dopo essersi re-cato in diverse località dell'Irlanda, con dodici fedelissimi compagni varcò il mare, e fece il suo primo nido nella Gallia, in quella regione tra il Reno e la Mosa che diventerà poi il Belgio.
E' difficile anche per gli storici seguire le apostoliche peregrinazioni di San Colombano nei decenni che seguirono. Ciò che non mutava era la rigidità della Regola.
Finalmente passò le Alpi e giunse in Italia, preceduto dalla fama della sua saggezza e santità. Dapprima consigliere dei Re longobardi, poi a loro inimicatosi per la sua opposizione all'Arianesimo, venne relegato sui monti dell'Appennino ligure, tra Genova e Pavia. Qui, novantenne, quasi con le sue mani, costruì la chiesa e il monastero di Bobbio, dove morì nel 615.
Cantique à chanter au réfectoire le jour de sa Fête
Tu es grand, ô illustre prêtre, enveloppé d'une auguste gloire.
Tu es la gloire des tiens, Colomba, parfum de l'univers.
Les cohortes des moines t'appelleront leur illustre père.
Sage t'ont nommé les grands, prophète t'ont appelé les rois.
5. Illustrés par tes oeuvres, tes préceptes le confirment
La beauté sacrée de la vie religieuse procure l'éclat.
On te tient pour la gloire des vertus, pour un soldat du Christ
En tenue de parade à jamais, quand tu profères tes préceptes par des discours sacrés.
De tous les métaux précieux, lesquels peuvent s'égaler à toi?
10. Les exploits des siècles passés se comparent-ils à tes saintes actions?
Ni la tête d'or, la Babylone des Perses,
Ni l'argent du vieux Darius le Mède, n'a rien eu de pareil.
Ni le bronze du Macédonien ne s'est jadis signalé ainsi à la guerre,
Ou le riverain du Nil et Cenchris noyés dans la mer.
15. Ils n'ont rien fait de grand qui ressemble à tes hauts faits,
Homère de Smyrne et Maron de Mantoue,
Ni Hannibal le Carthaginois ou Porus, l'opiniâtre Indien,
Ni Marius, Catulus, Scipion, Sylla, Gracchus,
Ni César, l'homme de fer, Bocchus le Numide, l'Ambron,
20. Le Celtibère, le Scythe, l'Ibère et le Sicambre.
Fécond comme le cèdre et le palmier, tu donnes tes fruits.
Tu es agréable comme l'or fin de Thessalie
Ton parfum a l'agrément des arbres à encens d'Arabie
Tu distilles le baume à la manière de l'arbre coupé d'Engaddi.
25. Sarment touffu, tu demeures la vraie vigne,
Onctueux comme l'olivier, tu déverses l'huile.
Grande est ta douceur, éclatante ta bonté.
Scrutant les profondeurs mystiques et pénétrant les secrets cachés,
Tu as bâti une maison fondée sur ce roc
30. Qui affermit la masse de l'univers créé.
Sur lui quiconque s'appuie, à jamais ferme il demeure.
Il est pierre d'angle, chrysoprase, jacinthe,
Sardonyx, émeraude, topase, béryl,
Chrysolithe et jaspe, saphir, améthyste,
35. Chalcédoine et sardoine, perle candide,
Mise à la base de la Jérusalem d'En-Haut.
Tu vis après la mort, achetant de ta mort la vie,
Tu voues à leur perte les fautes damnables, en subissant le dam de ta chair.
Tu t'exemptes de fautes crucifiables, en te chargeant de la croix du Christ.
40. En fuyant ta patrie, à la Patrie tu retournes.
Tu t'allies au roi éternel en méprisant les rois.
Aux délices du Paradis à tout jamais tu pénètres,
Pour y posséder le bonheur en des campagnes verdoyantes.
Le Seigneur, ami des vertus, t'a couronné,
45. En ses éternelles demeures il t'a placé.
Là, de ta voix sacrée, tu chantes des hymnes joyeuses.
A présent, tu reçois les trésors que tu as naguère mis en réserve,
Ceux que par un pieux commerce tu troquas dans le siècle.
Tu vois les choeurs des anges et des prophètes,
50. Les blanches foules des martyrs et des justes,
Inondé de lumière dorée, tu brilles en ce camp,
Où le Christ, ton chef, t'a ramené, après avoir occis par le poignard l'ennemi.
Tu as trouvé le Seigneur, ce Jésus que tu cherchais ici-bas,
Qui rend ainsi son trophée au guerrier triomphant du monde.
55. Tu marches sur la voie que tu t'es jadis préparée,
Qui conduit aux éternelles joies du paradis.
Tu as méprisé le monde, afin de posséder le Messie,
Avec qui tu demeures pour les siècles sans fin à venir.
Gloire à la Trinité, puissance à jamais digne de nos chants,
60. Dans les siècles présents et tous ceux à venir.
http://stmaterne.blogspot.it/2006/11/saint-colomban-aptre-et-pre-de-leurope.html
Tu es grand, ô illustre prêtre, enveloppé d'une auguste gloire.
Tu es la gloire des tiens, Colomba, parfum de l'univers.
Les cohortes des moines t'appelleront leur illustre père.
Sage t'ont nommé les grands, prophète t'ont appelé les rois.
5. Illustrés par tes oeuvres, tes préceptes le confirment
La beauté sacrée de la vie religieuse procure l'éclat.
On te tient pour la gloire des vertus, pour un soldat du Christ
En tenue de parade à jamais, quand tu profères tes préceptes par des discours sacrés.
De tous les métaux précieux, lesquels peuvent s'égaler à toi?
10. Les exploits des siècles passés se comparent-ils à tes saintes actions?
Ni la tête d'or, la Babylone des Perses,
Ni l'argent du vieux Darius le Mède, n'a rien eu de pareil.
Ni le bronze du Macédonien ne s'est jadis signalé ainsi à la guerre,
Ou le riverain du Nil et Cenchris noyés dans la mer.
15. Ils n'ont rien fait de grand qui ressemble à tes hauts faits,
Homère de Smyrne et Maron de Mantoue,
Ni Hannibal le Carthaginois ou Porus, l'opiniâtre Indien,
Ni Marius, Catulus, Scipion, Sylla, Gracchus,
Ni César, l'homme de fer, Bocchus le Numide, l'Ambron,
20. Le Celtibère, le Scythe, l'Ibère et le Sicambre.
Fécond comme le cèdre et le palmier, tu donnes tes fruits.
Tu es agréable comme l'or fin de Thessalie
Ton parfum a l'agrément des arbres à encens d'Arabie
Tu distilles le baume à la manière de l'arbre coupé d'Engaddi.
25. Sarment touffu, tu demeures la vraie vigne,
Onctueux comme l'olivier, tu déverses l'huile.
Grande est ta douceur, éclatante ta bonté.
Scrutant les profondeurs mystiques et pénétrant les secrets cachés,
Tu as bâti une maison fondée sur ce roc
30. Qui affermit la masse de l'univers créé.
Sur lui quiconque s'appuie, à jamais ferme il demeure.
Il est pierre d'angle, chrysoprase, jacinthe,
Sardonyx, émeraude, topase, béryl,
Chrysolithe et jaspe, saphir, améthyste,
35. Chalcédoine et sardoine, perle candide,
Mise à la base de la Jérusalem d'En-Haut.
Tu vis après la mort, achetant de ta mort la vie,
Tu voues à leur perte les fautes damnables, en subissant le dam de ta chair.
Tu t'exemptes de fautes crucifiables, en te chargeant de la croix du Christ.
40. En fuyant ta patrie, à la Patrie tu retournes.
Tu t'allies au roi éternel en méprisant les rois.
Aux délices du Paradis à tout jamais tu pénètres,
Pour y posséder le bonheur en des campagnes verdoyantes.
Le Seigneur, ami des vertus, t'a couronné,
45. En ses éternelles demeures il t'a placé.
Là, de ta voix sacrée, tu chantes des hymnes joyeuses.
A présent, tu reçois les trésors que tu as naguère mis en réserve,
Ceux que par un pieux commerce tu troquas dans le siècle.
Tu vois les choeurs des anges et des prophètes,
50. Les blanches foules des martyrs et des justes,
Inondé de lumière dorée, tu brilles en ce camp,
Où le Christ, ton chef, t'a ramené, après avoir occis par le poignard l'ennemi.
Tu as trouvé le Seigneur, ce Jésus que tu cherchais ici-bas,
Qui rend ainsi son trophée au guerrier triomphant du monde.
55. Tu marches sur la voie que tu t'es jadis préparée,
Qui conduit aux éternelles joies du paradis.
Tu as méprisé le monde, afin de posséder le Messie,
Avec qui tu demeures pour les siècles sans fin à venir.
Gloire à la Trinité, puissance à jamais digne de nos chants,
60. Dans les siècles présents et tous ceux à venir.
http://stmaterne.blogspot.it/2006/11/saint-colomban-aptre-et-pre-de-leurope.html
Prière de saint Columban"Seigneur
Dieu, détruis et déracine tout ce que plante en moi l'adversaire. Ces
iniquités une fois détruites, mets dans ma bouche et mon coeur de penser
et d'agir bien, en sorte que mon action et ma volonté Te servent, Toi
uniquement, que je comprenne Tes Commandements, que je Te cherche.
Donne-moi la mémoire. Donne-moi la charité. Donne-moi la chasteté.
Donne-moi la Foi. Donne-moi tout ce que Tu sais être utile à mon âme,
Seigneur. Fais en moi le bien,
et accorde-moi ce que Tu sais être opportun, Toi qui règnes, Père, Fils
et Saint-Esprit, Dieu Un, maintenant et à jamais. Amen".
San Colombano , detto San Colombano di Luxeuil o San Colombano di Bobbio, (Navan, 543 circa Bobbio, 23 novembre 615) è stato un abate, missionario e scrittore irlandese, noto per aver
fondato numerosi monasteri in tutta Europa.
È venerato come santo dalla Chiesa cattolica e dalla Chiesa Ortodossa che ne celebrano la memoria il 23
novembre.
San Colombano può essere a buon diritto definito uno dei fondatori del monachesimo occidentale.
Questo non solo per i suoi viaggi, le sue peregrinazioni, le sue
fondazioni e le sue iniziative ma fondamentalmente per il suo carattere
ed il suo carisma fuori dal comune.
Colombano nacque intorno al 540 nella cittadina di Navan nel Leinster in Irlanda. La sua educazione fu sostanzialmente legata allatino e
allo studio dei testi. Tutto ciò lo rese eccellente scrittore, in grado
di usare un latino correttissimo, ma allo stesso tempo un grande
conoscitore delle dottrine. Fu così che poco dopo la morte di San Benedetto in Italia, egli divenne monaco presso il monastero di Bangor (Irlanda del Nord), sotto la guida dell'abate Comgall, severissimo, fermo sostenitore dei principi di mortificazione corporale.
Ma l'originalità del monachesimo celtico si manifesta anche attraverso altre caratteristiche: era consueto in questo periodo portare avanti la cosiddetta peregrinatio pro Domino per mare, ovvero la partenza in nave e l'arrivo
in una terra isolata dove sarebbe sorto un nuovo monastero.
Fu così che Colombano partì da Bangor verso il 575 e approdò sulle coste dell'Armorica:
ma non si fermò qui poiché continuò la sua peregrinazione in cerca di
un luogo dove non solo avrebbe portato la cristianizzazione ma avrebbe
potuto associare la costruzione di un monastero. Fu così che nel 590, all'età di 50 anni, si imbarcò con 12 compagni (tra i quali anche San Gallo) e si spinse addirittura fino in Francia attraversando Reims e inoltrandosi nei confini del regno di Austrasia dove regnavano i re di discendenzamerovingia. Fu così che grazie alle concessioni del re Gontrano, Colombano portò avanti la propria opera: fondò infatti tre monasteri, quello di Luxeuil, Fontaine e Annegray, tutti sotto la sua regola detta poi colombaniana, che era basata su pratiche ascetiche e sulla penitenza, e che a differenza di quella benedettina fa
obbligo al monaco di esercitarsi ogni giorno anche nel campo culturale
(la sua massima era: ... poiché ogni giorno è necessario alimentarsi
onde crescere, altrettando ogni giorno è doveroso pregare, lavorare e
leggere...) e di copiare i libri per diffondere la cultura e per far ciò
istituendo degli scriptorium e delle biblioteche.
Si stabilì poi definitivamente a Luxeuil e da qui diresse i tre monasteri con l'aiuto dei suoi priori e
solo successivamente costituì la regola che necessariamente tutti i
monaci dovevano seguire: ma la situazione non fu sempre facile.
All'inizio del VII secolo, infatti, nacquero non pochi conflitti tra l'abate e l'episcopato francese:
Colombano era deciso a far valere le tradizioni della propria terra
originaria sulle terre francesi considerando i suoi monasteri come
fazzoletti di terra irlandese. A questo si aggiunsero le divergenze di
carattere dottrinale come ad esempio il differente calcolo delle
festività e della Pasqua, incontrando l'ostilità dei vescovi e l'ira della regina Brunechilde, di cui censurava il comportamento: pertanto, nel 610 viene condotto a Nantes per
costringerlo al rimpatrio, ma in attesa della nave, riesce a sottrarsi
al controllo della scorta. Si diresse verso nord, lungo la valle del Reno.
Ma
la sua avventura non terminò poiché si diresse verso l esterno
fondando altri monasteri con i compagni monaci, tra i qualiRemiremont, Jumièges, Noirmoutier, Saint-Omer, tutti secondo la sua regola: arrivò addirittura fino a Soissons e Parigi inoltrandosi nelle campagne e fu anche a Bregenz. Lungo la valle del Reno raggiunge il lago di Costanza, qui lascia il compagno San Gallo e continua con il gruppo irlandese. Fu così che, ancora perseguitato dall'episcopato e dalla dinastia burgunda, decise di
recarsi aRoma per avere l approvazione di Papa Bonifacio IV; passò poi a Milano e, sotto protezione del re longobardo Agilulfo,ariano ma tollerante. Questi insieme alla moglie Teodolinda, gli chiese un suo intervento nella spinosa questione tricapitolina; quindi Colombano tenta un avvicinamento della corte longobarda alla Sede Apostolica.
La
ricompensa per quell'intensa attività consiste nell'offrire a Colombano
la possibilità di creare sul suolo demaniale un nuovo centro di vita
monastica. Un
certo Giocondo segnala il nome di Bobbio, e la stessa regina Teodolinda, fervente cristiana, sale sulla vetta del Monte Penice nel 612,
allo scopo di ricognizione del luogo già sacro, e lì gli promette il
territorio in cambio di dedicare alla Madonna la piccola chiesetta in
cima alla vetta. Nel documento di donazione del 24 luglio 613, sono rispettati i diritti del condottiero e duca Sundrarit sulle saline di Bobbio, ma sono ridotti ad una metà del reddito, in comunione con il nuovo monastero.
San Colombano giunse a Bobbio nell'autunno del 614 con Sant'Attala,
constata lo stato di abbandono dell'antica chiesa di S. Pietroe la
ripara, ed attorno vi dispone alcune costruzioni in legno, come primo
centro di vita monastica. Nella
quaresima del 615 si ritira nell'eremo, da lui fondato, di S. Michele nella Curiasca di Coli, lasciando a Bobbio come suo vice Attala,
e tornando al monastero solo alla domenica. Dopo un solo anno di
permanenza a Bobbio, e all'età 75 anni, muore nel monastero la domenica
23 novembre del615, gli successe Sant'Attala come abate. Le sue spoglie riposano nella cripta dell'Abbazia, accanto a Sant'Attala, San Bertulfo,San Bobuleno,
19 monaci e 3 presunte monache, che si pensa fossero un primo esempio
poi abrogato di monachesimo al femminile. La storia della sua vita e
dell'Abbazia, ci giungono grazie al
monaco Giona di Bobbio, incaricato da Sant'Attala e poi da San Bertulfo come monaco bibliogafo.
L'eremo di San Colombano è un luogo eremitico situato nel comune di Trambileno, poco distante da Rovereto, in provincia di Trento.
Alcune
cavità naturali, a metà altezza della parete rocciosa dell' "orrido"
formato dal torrente Leno di Vallarsa, furono utilizzate a partire dal 753 (data incisa sulla roccia) da un eremita che probabilmente proveniva dall'abbazia di Bobbio, fondata da san Colombano (543-615). Secondo la tradizione avrebbe prima ucciso un drago che abitava la caverna.
Tra la fine del X secolo e gli inizi dell'XI venne
costruita una piccola chiesa dedicata al
santo all'apertura della grotta, sotto un tetto naturale di roccia.
L'eremo della "Grotta dell'eremita" venne utilizzato fino al 1782 e fu in seguito curato dagli abitanti della valle. La provincia di Trento ne ha effettuato il restauro nel 1996.
All'eremo
si arriva tramite una scala di 102
gradini scavati nella roccia. Affreschi con la lotta tra san Colombano e
un drago (allegoria della lotta tra bene e male) e con la
raffigurazione del Paradiso, si trovano nella grotta, mentre un altro
con "Madonna e santi" del XV secolo si trova sull'altar maggiore della chiesa e conserva incisioni con invocazioni ed ex-voto datate tra il 1505 e il1782, testimoni del pellegrinaggio al santuario.
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