domenica 9 febbraio 2014

10 febbraio santi feste e memorie


10 febbraio santi feste e memorie

 
Saint CHARALAMPOS, prêtre de Magnésie du Méandre près d'Ephèse, martyr sous Septime Sévère, le plus âgé de tous les saints martyrs (198). (Office traduit en français par le père Denis Guillaume au tome II des Ménées.) 


Troparion — Tone 4

You became a firm column in the Church of Christ, wise Haralambos; / A lamp of everlasting light to the world: / Well known to the world through your martyrdom, / You dispelled the dark night of idolatry. / Boldly intercede with Christ God that He may save our souls.

Kontakion — Tone 4

You rose from the east like a star, hieromartyr Haralambos, / And enlightened the faithful with the brightness of your miracles. / Therefore we honor your holy contest!
 

Saints PORPHYRE et BAPTOS, bourreaux de saint Charalampos, et TROIS SAINTES FEMMES de Magnésie, qui crurent au Christ au spectacle de son martyre et moururent décapités (198).
 

Troparion — Tone 4

Your holy martyr Porphyrius, O Lord, / Through his sufferings has received an incorruptible crown from You, our God. / For having Your strength, he laid low his adversaries, / And shattered the powerless boldness of demons. / Through his intercessions, save our souls!
 
 
 
aaaLe 10 février, nous célébrons la mémoire du Saint Hiéromartyr CHARALAMPOS
St CharalamposLe Saint et glorieux Martyr Charalampos vivait sous le règne de l'empereur Septime Sévère (194-211) et sous le gouvernement de Lucien, dans la ville de Magnésie du Méandre, près d'Ephèse. Il était âgé de 107 ans et exerçait depuis longtemps le ministère de Prêtre des Chrétiens de la ville, en leur enseignant avec zèle comment suivre la voie de la vérité et en prêchant à tous la foi au Christ, sans craindre la menace des païens. Dénoncé comme agitateur dangereux et amené au tribunal de Lucien, il répondit aux menaces du gouverneur en disant : « Tu connais bien mal ce qui est pour moi avantageux et salutaire. Rien ne m'est plus agréable que les tortures pour le Christ. Applique donc au plus vite à mon vieux corps les tortures que tu jugeras les plus intolérables, afin que tu apprennes quelle est la puissance invincible de mon Christ. » Les bourreaux le dépouillèrent alors de sa robe sacerdotale, puis lui écorchèrent toute la peau au moyen d'ongles de fer, sans pouvoir lui faire échapper un seul cri de douleur. Il leur disait au contraire : « Je vous remercie, mes frères, car en écorchant ce corps vieilli, vous renouvelez mon âme et la préparez à la béatitude éternelle ! »
En voyant combien vaillamment ce vieillard supportait la torture, le gouverneur Lucien, au lieu de se repentir et de rendre gloire à Dieu, fut pris d'une fureur sauvage ; il se précipita sur le Saint et entreprit de lui arracher la peau de ses propres mains. Mais, soudain, par une intervention divine, celles-ci furent tranchées et restèrent accrochées, inertes, au corps du Martyr. Pris de pitié en entendant les cris et les supplications du tyran, Saint Charalampos se mit en prière et obtint sa guérison1.

Devant un tel miracle et cette démonstration de l'amour des Chrétiens pour leurs ennemis, les bourreaux Porphyre et Baptos renoncèrent au culte des idoles et crurent au Christ Dieu. Trois femmes de l'assistance se précipitèrent à leur suite et, sans crainte, proclamèrent aussi leur foi2.

Aussitôt guéri, le gouverneur reconnaissant fut baptisé par le Saint et un grand nombre des habitants de la province d'Asie furent gagnés au Christ. Quand l'empereur Sévère apprit que les habitants de Magnésie et de sa région abandonnaient les idoles et recevaient le Saint Baptême de ce vieux Prêtre qu'il avait condamné à mort, que par sa prière les aveugles recouvraient la vue et les infirmes marchaient, il fut pris d'un grand trouble et envoya aussitôt trois cents soldats avec ordre de transpercer le corps du Saint de clous, puis de l'amener ainsi enchaîné de Magnésie à Antioche de Pisidie, où il résidait.

Sur le chemin, comme les soldats maltraitaient sans pitié le vieillard, le cheval sur lequel ils l'avaient monté prit soudain une voix humaine et condamna l'empereur comme ennemi de Dieu et ses soldats comme serviteurs du diable. Saisis d'une grande terreur, les hommes d'armes continuèrent leur route sans faire de mal au saint.

Aussitôt qu'on lui présenta le vénérable vieillard, l'empereur ordonna de lui enfoncer une longue broche dans la poitrine et de le jeter dans un brasier allumé à cette intention. Mais Charalampos resta insensible à la souffrance et le feu s'éteignit à son contact. Surpris, le souverain lui demanda qu'est ce qui le rendait ainsi invulnérable. Il répondit : « La puissance du Christ ! » Sévère voulut alors le mettre à l'épreuve et lui présenta un homme qui était possédé du démon depuis trente-cinq ans. D'une seule parole le Saint chassa l'esprit impur. Il lui soumit ensuite un jeune homme mort qu'on se préparait à ensevelir. Après avoir adressé une fervente prière à Dieu, Saint Charalampos le releva de sa couche en lui tendant la main, comme s'il s'agissait d'un dormeur, à la grande admiration de l'empereur.

Le préfet Crispus s'écria alors : « Mets cet homme à mort sans plus tarder, ô Roi, car c'est par sorcellerie qu'il accomplit ces prodiges. » L'empereur, revenant à sa haine furieuse, somma le Saint de sacrifier aux idoles; et, devant son refus, il donna l'ordre de lui broyer la mâchoire avec des pierres et de lui brûler la barbe. Mais, par une nouvelle intervention de Dieu, la flamme des torches se retourna soudain contre les bourreaux et un tremblement de terre ébranla le lieu où ils se trouvaient.

L'empereur, soulevé de son trône, se trouva suspendu en l'air et fut fouetté pendant un long moment par des Anges invisibles. Lorsque la fille de Sévère, nommée Galinie, apprit ce qui arrivait, elle alla supplier le Saint Martyr avec larmes de délivrer son père, en confessant le Christ Tout-Puissant. Après avoir été délivré de ces tourments l'empereur resta quelques temps dans l'admiration de la puissance de Dieu, mais il revint ensuite à sa folie idolâtre et fit appliquer de cruelles tortures au Saint qu'il avait gardé prisonnier, malgré les remontrances de sa fille qui lui rappelait vainement les bienfaits de Dieu dont il avait bénéficiés. La colère du tyran se tourna alors contre sa propre fille et il la menaça de mort si elle ne sacrifiait pas aux idoles. Galinie, feignant de se soumettre, entra dans le temple, où elle jeta les statues à terre et les réduisit en morceaux. Sévère fit fondre de nouvelles statues, mais sa fille les brisa de nouveau, rendant le tyran ridicule devant le peuple.

Sévère essaya alors une dernière fois de soumettre par la torture le responsable d'une conversion si éclatante, Charalampos. Mais, inébranlable comme le diamant, le Saint résistait à toutes les entreprises des bourreaux et brillait aux yeux de tous de l'éclat radieux de la Grâce. Il accueillit avec joie la sentence de mort et, une fois rendu au lieu de l'exécution, il leva les yeux et les mains vers le ciel, remercia Dieu de l'avoir amené jusqu'au terme de son combat et Lui demanda pour tous ceux qui Le prieront en son nom, célébreront sa mémoire ou vénéreront ses Reliques, le salut de l'âme, la santé du corps et l'abondance de tous les biens en cette vie et dans l'autre. Une voix se fit alors entendre du ciel : « Viens, Charalampos, vaillant lutteur, pour prendre part à la joie et à la splendeur des Martyrs et des Saints Prêtres ! » Sa tête tomba sous le glaive le 10 février3. La bienheureuse Galinie ensevelit son précieux corps. Le crâne de Saint Charalampos est conservé au Monastère de Saint-Etienne des Météores. Les fragments de ses Saintes Reliques, dispersés en de nombreux endroits de Grèce et d'ailleurs, accomplissent chaque jour quantité de miracles, et ont rendu Saint Charalampos, le plus âgé de tous les Saints Martyrs, particulièrement cher au peuple grec4.

1. Selon d'autres, le duc Lucien se convertit après avoir été miraculeusement guéri, alors que le gouverneur Ducien, lui aussi guéri d'un châtiment envoyé par Dieu, resta rebelle à la grâce et dénonça le Saint à l'empereur.
2. Dans la notice du Synaxaire de Constantinople, le gouverneur récalcitrant fait ensuite exécuter le Saint et ses compagnons. La suite du récit que nous résumons plus bas ne se trouve que dans les Actes étendus (BHG 298), qui ne mentionnent pas les noms des compagnons de Saint Charalampos.
3. Selon d'autres son âme s'éleva vers le ciel à l'appel de Dieu avant l'exécution.
4. Son Office solennel n'a été introduit dans les Ménées grecs qu'au XVIlle siècle.


DIX SOLDATS martyrs sur la Via Lavicana à Rome (vers 250).

Saints ZOTIQUE, IRENEE, HYACINTHE et AMANCE, martyrs à Rome sous Dioclétien (304). Essi subirono il martirio a Roma, fra la fine del III secolo e l’inizio del IV, probabilmente sotto l’Impero di Diocleziano, che emise il decreto persecutorio nel 303 e sepolti sulla Via Labicana.
Chi fossero veramente non si sa, di loro non esiste alcuna ‘Passio’, comunque sin dall’VIII secolo, i quattro martiri erano considerati dei semplici fedeli cristiani.


Sainte SOTERE, vierge, martyre à Rome sous Dioclétien; elle appartenait à la famille qui allait donner à l'Eglise le célèbre docteur saint Ambroise de Milan (304).

 

Saints PAUL, VALENTINE et THEE (ENNATHA), martyrs à Césarée de Palestine (308). The Holy Virgin Martyrs Ennatha, Valentina and Paula suffered in the year 308 under the emperor Maximian II Galerius (305-311). St Ennatha came from the city of Gaza (in the south of Palestine), St Valentina was a native of Palestinian Caesarea, and St Paula was from the region of Caesarea.

St Ennatha was the first to be brought to trial before the governor Firmilian, bravely declaring herself a Christian. They beat her, and then they suspended her from a pillar and scourged her.

St Valentina, accused of not worshipping the gods, was led to a pagan temple to offer sacrifice, but she bravely hurled a stone at the sacrifice and turned her back on it. They beat her mercilessly and sentenced her to be beheaded along with St Ennatha.

Last of all, St Paula was brought, and they subjected her to many torments. With the help of God, however, she endured them with great patience and courage. Before her death Paula gave thanks to the Lord for strengthening her. Bowing to the Christians present, she bent her neck beneath the sword.



Saint SYLVAIN, évêque de Terracina en Italie. Silvano fuggì dall’Africa del Nord assieme al padre Eleuterio, a causa della persecuzione dei Vandali, stabilendosi a Terracina, l’antica ‘Anxur’ dei Volsci.
Nel 443, morto il vescovo Giovanni, Silvano (Silviano) fu chiamato a succedergli, ma rimase in vita solo nove mesi e dopo di lui fu eletto il padre Eleuterio.
Un latercolo del ‘Martirologio Geronimiano’ al 10 febbraio, porta “In Terracina il natale (cioè la morte) di s. Silvano vescovo e confessoreâ€; questo titolo di ‘confessore’ inizialmente era dato ai confessori della fede, cioè ai martiri, questo ci fa pensare che s. Silvano sia morto martire, tenuto conto anche della brevità del suo episcopato e la sua ancora giovane età.
Unico ricordo del santo sono i resti di un’antichissima chiesa e monastero, molto famosi nel secolo X, intitolati a S. Silvano, che si trovano fuori Terracina, alle falde del monte Leano di fronte alla via Appia Nuova.


Commémoration du récit sur l'obéissance due aux parents et le respect envers la sainte Liturgie (récit qui se déroule à Constantinople sous saint Théodose Ier le Grand entre 379 et 395; cf. Tsolakidhis p. 157).

Saint PEREGRIN, confesseur à Plaisance en Italie (vers 400). 
Saint ZENON, membre du corps des courriers impériaux devenu ascète près d'Antioche; il est le protecteur de tous les employés des Postes (vers 416). (Office traduit en français par le père Denis Guillaume au tome II du Supplément aux Ménées.) 
 
 

Sainte SCHOLASTIQUE, soeur de saint Benoît de Nursie et abbesse au pied du Mont-Cassin (543). (Office composé en français par le père Denis Guillaume et publié au tome XIII du Supplément aux Ménées.)
Il nome di Scolastica, sorella di Benedetto da Norcia, richiama al femminile gli inizi del monachesimo occidentale, fondato sulla stabilità della vita in comune. Benedetto invita a servire Dio non già "fuggendo dal mondo" verso la solitudine o la penitenza itinerante, ma vivendo in comunità durature e organizzate, e dividendo rigorosamente il proprio tempo fra preghiera, lavoro o studio e riposo. Da giovanissima, Scolastica si è consacrata al Signore col voto di castità. Più tardi, quando già Benedetto vive a Montecassino con i suoi monaci, in un altro monastero della zona lei fa vita comune con un gruppetto di donne consacrate.

La Chiesa ricorda Scolastica come santa, ma di lei sappiamo ben poco. L’unico testo quasi contemporaneo che ne parla è il secondo libro dei Dialoghi di papa Gregorio Magno (590-604). Ma i Dialoghi sono soprattutto composizioni esortative, edificanti, che propongono esempi di santità all’imitazione dei fedeli mirando ad appassionare e a commuovere, senza ricercare il dato esatto e la sicura referenza storica. Inoltre, Gregorio parla di lei solo in riferimento a Benedetto, solo all  ombra del grande fratello, padre del monachesimo occidentale.

Ecco la pagina in cui li troviamo insieme. Tra loro è stato convenuto di incontrarsi solo una volta all  anno. E Gregorio ce li mostra appunto nella Quaresima (forse) del 542, fuori dai rispettivi monasteri, in una casetta sotto Montecassino. Un colloquio che non finirebbe più, su tante cose del cielo e anche della terra. L’Italia del tempo è una preda contesa tra i Bizantini del generale Belisario e i Goti del re Totila, devastata dagli uni e dagli altri. Roma  arresa ai Goti per fame dopo due anni di assedio, in Italia centrale gli affamati masticano erbe e radici. A Montecassino passano vincitori e vinti; passa Totila attratto dalla fama di Benedetto, e passano le vittime della violenza, i portatori di tutte le disperazioni, gli assetati di speranza...

Viene l  ora di separarsi. Scolastica vorrebbe prolungare il colloquio, ma Benedetto rifiuta: la Regola non s  infrange, ciascuno torni a casa sua. Allora Scolastica si raccoglie intensamente in preghiera, ed ecco scoppiare un temporale violentissimo che blocca tutti nella casetta. Così il colloquio può continuare per un po ' ancora. Infine, fratello e sorella con i loro accompagnatori e accompagnatrici si separano; e questo sarà il loro ultimo incontro.

Tre giorni dopo, leggiamo nei Dialoghi, Benedetto apprende la morte della sorella vedendo la sua anima salire verso l  alto in forma di colomba. I monaci scendono allora a prendere il suo corpo, dandogli sepoltura nella tomba che Benedetto ha fatto preparare per sé a Montecassino; e dove sarà deposto anche lui, morto in piedi sorretto dai suoi monaci, intorno all  anno 547.
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Sainte BALDEGONDE, abbesse à Poitiers (vers 580). 

Saint PROTADE, évêque de Besançon (624). 

Sainte AUSTREBERTE, fille du comte Badefroy de Hesdin et de son épouse sainte Framechilde, abbesse de Pavilly au diocèse de Rouen en Normandie (704). Badessa benedettina. Nasce nel 630 dal conte palatino Badefrido e da santa Framechilde, vicino a Therouanne, nell'antica regione di Artois, oggi nel dipartimento di Pas-de-Calais. Destinata dalla famiglia a un matrimonio da lei avversato, Austreberta si reca da sant'Omero (595 - 670), che le impone il velo da vergine consacrata. In quegli anni il santo, il cui nome latino era Audomarus, era vescovo di Therouanne, dopo aver vissuto per vent'anni nel convento benedettino di Luxeuil. Tornata alla famiglia Austreberta riesce a convincere i genitori della bellezza della strada scelta. Decide così di vivere la propria vocazione entrando nel convento di Abbeville, detto Port-sur-Somme. In poco tempo fu eletta badessa e appoggiò la riforma del convento di Pavilly, dove la tradizione vuole che la santa riesca a domare un lupo affamato e dove tutt'ora esiste una chiesa a lei dedicata. Diventa famosa per le sue visioni e per i miracoli operati. Muore nel 704

Saint TRUMWIN, évêque en Ecosse, puis moine à Whitby en Angleterre (vers 704). 

Saint ANASTASE II, patriarche de Jérusalem (706). 

Saint ERLUPH, probablement Irlandais de nation, évêque de Werden en Allemagne et martyr par la main des païens (830).
 

 

Synaxe des saints évêques de Novgorod: JOACHIM (1030), LUC (1058), GERMAIN (1096), ARCADE (1165), GREGOIRE (1193), MARTYRIOS (1199), ANTOINE (1231), BASILE (1352), SIMEON (1421) et GENNADE (1504). 

Saint VLADIMIR IAROSLAVITCH, petit-fils de saint Vladimir Egal-aux-Apôtres et fils de sainte Anne de Suède et de Novgorod (mémoire le 2 février), prince de Novgorod; sa soeur épousa Henri Ier de France et fut la seule reine de France d'origine russe (1052). (Mémoire principale le 4 octobre.) 

Saint PROCHORE le Mangeur d'Epinards, thaumaturge de la Laure des Grottes de Kiev (1107).
Saint Prochorus of the Caves was a native of Smolensk, and entered the Kiev Caves monastery under the igumen John (1089-1103). He was a great ascetic of strict temperance. In place of bread he ate pigweed (or orach), and so he was called "pigweed-eater." Every summer, he gathered pigweed and made enough bread from it to last him for a whole year. He also ate prosphora from church now and then, and his only drink was water. Seeing the patience of St Prochorus, God transformed the usual bitterness of the pigweed into sweetness. 

During the saint's lifetime, a famine threatened Russia. Prochorus began to gather the pigweed even more zealously and to prepare his "bread". Certain people followed his example, but they were not able to eat this weed because of its bitterness. Prochorus distributed his pigweed bread to the needy, and it tasted like it was made from fine wheat. Only the bread given with the blessing of St Prochorus was edible, and even pure and light in appearance. If anyone tried to prepare this bread himself, or take it without the saint's blessing, it was not fit for consumption. This became known to the igumen and the brethren, and the fame of Prochorus spread far and wide. 

After a certain while there was no salt at Kiev, and the people suffered because of this. Then the saint gathered ashes from all the cells, and began to distribute it to the needy. Through his prayers, the ashes became pure salt. The merchants, who hoped to take advantage of this shortage of salt for their own profit, became angry with St Prochorus for distributing free salt to the people. 

Prince Svyatopolk confiscated the salt from Prochorus. When they transported it to the prince's court, everyone saw that it was just ordinary ashes. After three days, Svyatopolk gave orders to discard it. St Prochorus blessed the people to take the discarded ashes, and they were again changed into salt. 

This miracle reformed the fierce prince. He began to pray zealously, made peace with the igumen of the monastery of the Caves, and highly esteemed St Prochorus. When the last hour of the saint approached, the prince left his army and hastened to him, even though he was at war. 

He received his blessing and with his own hands, carried the body of the saint to the cave and buried him. Returning to his army, Svyatopolk easily gained victory over the Polvetsians, turning them to flight and capturing their supply carts. Such was the great power of the prayer of St Prochorus. 

The righteous one died in the year 1107, and was buried in the Near Caves. He is also commemorated on September 28 and on the second Sunday of Great Lent.
Saint LONGIN, fondateur d'un monastère à l'embouchure du fleuve Koriajemka (Russie 1540). 

L'icône de la Mère de Dieu "SEMBLABLE AU FEU" ("OGNIEVIDNAÏA"). 

L'icône de la Mère de Dieu du quartier d'Aérovindos à Constantinople.
 
 
 
 
 
Princess Anna of Novgorod 
 
 
The Holy Princess Anna of Novgorod, wife of Great Prince Yaroslav the Wise, gave her children a true Christian upbringing, marked by a strong faith in God, love of work, integrity and learning.

Her son Mstislav later became Great Prince of Kiev, and her daughter the queen of a western European realm. St Anna left the world and went into a monastery, where she ended her days in strict obedience and prayer in the year 1056.
 
 
 
 
 
St John Chimchimeli the Philosopher- Saint JEAN de Tchitchimi le philosophe (Géorgie, XIIIème siècle). 
 
Little information about the life of St. John of Chimchimi has been preserved, but we know that he was a great translator, philosopher, and defender of the Georgian Christian Faith. 

John received his education in present-day Bulgaria, at the literary school of the famous Petritsoni (now Bachkovo) Georgian Monastery. 

One historian writes: “In his eulogy on the death of St. Demetre the King, John the Philosopher of Chimchimi brilliantly describes the glory, honor, and heroism of this holy man’s life.†

St. John translated many exegetical compositions, including two commentaries on the Book of Ecclesiastes, one by Metrophanes of Smyrna (Metropolitan of Smyrna (857–880). His Commentary on Ecclesiastes is preserved only in Georgian.) and the other by Olympiodorus of Alexandria. (A 6th-century deacon who wrote a series of commentaries on the books of the Bible, not to be confused with the neoplatonist philosopher also of the 6th century.) He also translated An Explanation of the Gospel According to St. Mark and An Explanation of the Gospel According to St. Luke, both by Blessed Theophylactus of Bulgaria. 

The works of our Holy Father John of Chimchimi are fundamental to the canon of Georgian theological literature. 

In his work Pilgrimage, the eminent eighteenth-century historian Archbishop Timote (Gabashvili) mentions John of Chimchimi among the holy fathers portrayed in the frescoes at the Holy Cross Monastery in Jerusalem. 

In the second half of the 19th century the historian Mose Janashvili wrote, in his History of the Georgian Church, that John of Chimchimi directed a literary school in the village of Gremi in Kakheti. 

According to Janashvili, students at St. John 's school were instructed in philosophy andtheology as well as in the Greek, Syrian, and Arabic languages.

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