martedì 15 ottobre 2013

16 Ottobre feste santi e memorie




Saint LONGIN le Centurion, qui confessa la foi lors de la Passion (cf. Mat XXVII:54, Mc XV:39), martyr en Cappadoce sous Tibère (vers 34). (Office traduit en français par le père Denis Guillaume au tome X des Ménées.)
Saint Longin vécut sous le règne de l'empereur Tibère (15-34 ap. J-C.). Il était orginaire de Cappadoce et servait dans l'armée romaine comme centurion sous les ordres de Pilate, le gouverneur de la Judée. C'est à lui et à ses hommes qu'on commanda d'exécuter la Sainte Passion de Notre Sauveur Jésus-Christ et de garder le tombeau, de crainte que les disciples ne viennent dérober Son corps pour faire croire à Sa Résurrection. C'est ainsi que Longin fut le témoin de tous les Miracles étonnants qui accompagnèrent la Passion du Christ: le tremblement de terre, l'obscurcissement du soleil, le déchirement du voile du Temple, les rochers qui se fendirent, les tombeaux qui s'ouvrirent et les corps de nombreux Saints des temps anciens qui ressuscitèrent et se montrèrent à tous... En voyant ces prodiges, les yeux du coeur du centurion s'ouvrirent et il s'écria d'une voix forte: « Vraiment, il était fils de Dieu!» (Mat. 27:54; Mc 15:39). Lorsque, le troisième jour, les gardes du tombeau furent témoins de l'apparition de l'Ange aux Saintes Femmes, ils furent pris d'une grande terreur et restèrent comme morts. Quelques uns d'entre-eux allèrent rapporter aux grands-prêtres juifs ces événements. Ceux ci se rassemblèrent avec les anciens et, ayant délibéré, décidèrent de donner à Longin et ses hommes une forte somme d'argent, afin qu'ils fassent courir le bruit que les disciples étaient venus de nuit dérober le corps pendant que les gardes dormaient. Mais, désormais illuminés de la lumière de la foi en la Résurrection, Longin et deux de ses soldats refusèrent cet argent. Il abandonna alors sa charge de centurion et quitta l'armée pour se rendre dans sa patrie, la Cappadoce, et y propager la Bonne Nouvelle à l'imitation des Apôtres. Apprenant cela et incité par l'argent et les cadeaux des Juifs avides de vengeance, Pilate écrivit à l'empereur Tibère pour dénoncer Longin.

La Providence voulut que, sans le savoir, les hommes envoyés à la recherche de Longin par Tibère en Cappadoce s'arrêtèrent dans la maison où s'était réfugié le centurion déserteur, pour y demander l'hospitalité et y prendre quelques renseignements sur Longin qu'ils n'avaient jamais vu.

C'est le Saint lui-même qui les reçut avec tous les soins qu'ont les disciples du Christ pour l'étranger. En conversant, ils lui révélèrent le but de leur voyage. Longin ressentit une immense joie à cette nouvelle et Manifesta alors envers ses hôtes une délicatesse encore plus grande. Il les installa confortablement, puis alla, avec une grande sérénité, préparer son tombeau et ce qui était nécessaire à ses funérailles. Il alla chercher ses deux compagnons qui avaient fui avec lui la Palestine et les décida à s'offrir avec lui au Martyre. Il revint ainsi vers ses hôtes et leur révéla qu'il était Longin, celui qu'ils cherchaient pour l'exécuter. Les envoyés de l'empereur restèrent stupéfaits de l'audace du Saint et montrèrent un profond chagrin de devoir accomplir leur sombre besogne sur celui qui leur avait offert une telle hospitalité. Mais c'est le Saint lui-même qui les implora de ne pas tarder davantage à les réunir lui et ses compagnons à leur Seigneur et Maître. La mort dans l'âme les envoyés de l'empereur tranchèrent donc la tête des trois disciples du Christ et envoyèrent le chef de Longin à Jérusalem, afin que Pilate et les juifs soient assurés qu'il avait été effectivement exécuté. La tête du Saint fut ensuite jetée dans une fosse à fumier qui se trouvait aux abords de Jérusalem.

De nombreuses années plus tard, une noble et riche dame de Cappadoce, qui était soudainement tombée malade et avait perdu l'usage de la vue, se rendit en pèlerinage dans la ville sainte, en compagnie de son fils unique, afin d'y prier pour sa guérison. Mais une fois arrivée dans la ville, son fils vint à mourir, ajoutant une détresse plus grande au malheur de la pauvre femme. Une nuit, saint Longin lui apparut en songe et lui révéla l'endroit où était enfouie sa tête, en lui promettant qu'elle recevrait la guérison de cette précieuse relique. Après avoir cherché avec empressement, la pieuse femme trouva la tête du saint martyr et reçut effectivement la guérison de sa cécité par la divine grâce déposée dans la relique du saint. Ce ne fut pas seulement ses yeux corporels qui s'ouvrirent, mais Dieu lui accorda aussi de voir des yeux de son âme que son fils se tenait aux côtés de saint Longin dans la demeure des bienheureux. Réconfortée et pleine de reconnaissance envers Dieu, qui sait rendre au centuple à ceux qu'il éprouve, elle déposa la relique du saint martyr et le corps de son fils dans une châsse qu'elle ramena en Cappadoce et déposa dans une église qu'elle fit construire en l'honneur du Saint.
File:Meister der Nea-Moni-Kirche in Chios 005.jpg 
San Longino, mosaico del XI secolo, conservato a Chio 





 
http://oca.org/saints/lives/2013/10/16/102980-martyr-longinus-the-centurion-who-stood-at-the-cross-of-the-lord


HYMN OF PRAISE: The Holy Martyr Longinus


St. Longinus stood beneath the Cross
When, on the Cross, Christ breathed His last.
Longinus beheld the wrath of the mild sky,
Witnessed the earth as it shook,
And the bright sun as it lost its rays
And clothed the whole world in darkness.
The tombs of many were opened,
And many of the dead appeared alive.
Brave Longinus was filled with fear,
And exclaimed with a remorseful sigh:
"This Man was the Son of God!
Sinful men have crucified the Innocent One!"
Next to him, two other soldiers
Echoed the exclamation of their centurion.
Longinus was a witness of the Resurrection,
And he could attest to His humiliation as well.
An eyewitness, a true witness,
Longinus desired to not conceal the truth,
But proclaimed it everywhere he went,
And glorified the resurrected Christ God!
To his death he remained Christ's soldier;
And for Christ, Longinus gave his head.

http://www.johnsanidopoulos.com/2010/10/holy-martyr-longinus-centurion.html


Troparion — Tone 1

Longinus, you beheld the King of Glory / who was nailed to the Cross, yet shone on those in darkness. / You were enlightened by His rays and became a martyr / and save those who cry: / Glory to Him who gave you strength! / Glory to Him who granted you a crown! / Glory to Him who through you grants healing to all!

Kontakion — Tone 4

The Church rejoices in gladness / on the day of the commemoration of the ever-memorable athlete Longinus! / She cries out: “You are my strength and support, O Christ!”





http://www.santiebeati.it/dettaglio/45450





immagine  di tradizione occidentale






Mémoire des DEUX SOLDATS qui subirent le martyre en compagnie de saint Longin.

DEUX CENT SEPTANTE martyrs d'Afrique qui moururent le même jour (IIIème ou IVème siècles).

Sainte CEREE (CECRE, CEREA, CAECRA), martyre avec les deux cent septante martyrs d'Afrique.

Saints SATURNIN, NEREE, MIREE, AUSIDE et TROIS CENT SOIXANTE-TROIS autres, martyrs en Afrique ou en Espagne (IIIème ou IVème siècles).

Saint BASSIEN, FABIEN et SABINIEN, martyrs à Syracuse en Sicile (vers 269).



Saints martyrs LEONCE, DOMECE, TERENCE et DOMNIN, morts par le feu.

Saint ELOPHE (ELIPHE), martyr près de Soulosse dans les Vosges sous Julien l'Apostat (362).

Saint DOUX (DOUCET, DULCITE), évêque d'Agen en Gascogne (Vème siècle).

Saint SILVAIN, martyr à Ahun en Limousin, probablement par la main des Vandales vers l'an 407.

Saints MARTINIEN, SATURIEN et leurs DEUX frères selon la chair, martyrs en Afrique par la main des Vandales ariens; esclaves d'un Vandale, ils avaient été convertis à la foi orthodoxe par sainte Maxima qui était esclave avec eux (459). 
Commemorazione dei santi Martiniano e Saturiano, martiri in Africa, insieme a due loro fratelli, che, al tempo della persecuzione vandalica perpetrata sotto il re ariano Genserico, schiavi di un vandalo, erano stati convertiti alla fede in Cristo da santa Massima, vergine, loro compagna di schiavitù, e, dopo essere stati percossi con grossi bastoni e lacerati fino all’osso per la loro fermezza nella retta fede, vennero infine relegati in esilio tra i Mori, dove furono condannati a morte per aver condotto alcuni alla fede in Cristo; Massima, invece, liberata dopo aver superato molti combattimenti, si addormentò santamente in un monastero, dove era divenuta madre di molte vergini. 


Sainte MAXIMA, esclave d'un Vandale dans la maison duquel elle prêcha la foi à saints Martinien et Saturien, puis abbesse d'un couvent en Afrique (après 459).

Saint MALOS, mort dans la paix, ascète et thaumaturge.

Saints AMAND et JUNIEN son disciple, ermites dans les forêts de Comedoliac (Commedoliacum), aujourd'hui Saint-Junien en Limousin (vers 550). 
http://www.santiebeati.it/dettaglio/74215


Sainte EREMBERTE, abbesse à Wierre-aux-Bois en Boulonais (VIIème siècle).

Saint BALDERIC (BAUDRY), prêtre, frère de sainte Beuve (cf. 24 avril), fondateur du monastère de Montfaucon en Lorraine et de Saint-Pierre de Reims en Champagne (VIIème siècle). 
Saint GALL, Irlandais de nation, compagnon de saint Colomban, apôtre de la Suisse du nord-est, fondateur du monastère de Saint-Gall (Sankt Gallen), embryon de l'actuelle ville du même nom (640).
Tropaire de saint Gall ton 8

En compagnon du grand Colomban,/
Tu voyagea à travers les terres des Francs, O père Gall,/
Ta vie d'ascète contrastant avec celle des prélats mondains que tu rencontrais. /
Ouvre, à nous qui te prions, les trésors du sacrifice et du combat,/
Afin que nous puissions aussi atteindre la joie du Salut éternel


Saint MAIMBEUF (MAIMBEU, MAGNOBODUS), évêque d'Angers en Anjou (660).

Saint BAUDOIN, chanoine-archidiacr e de Laon en Picardie (680).

Saint BERCHAIRE d'Aquitaine, abbé de Hautvilliers et de Montier-en-Der, martyr en Champagne par la main d'un de ses disciples (vers 685).

Saint MOMMOLIN, natif de Coutances en Normandie, abbé de Sithiu, évêque des sièges réunis de Tournai en Hainaut et de Noyon en Picardie (685). On l'invoque contre les hémorroïdes, pour la guérison des bègues et pour les acteurs qui ont du mal à apprendre leur rôle. 
http://www.santiebeati.it/dettaglio/92972


Saint GORDAIN, ermite à Anchin dans le Hainaut français (VIIIème siècle). 

Apparition de l'Archange Michel à saint Ausbert, évêque d'Avranches, au Mont Tombe, aujourd'hui Mont Saint-Michel en Normandie (VIIIème siècle).

Saint VITAL (VIAL, VIAU), moine de Noirmoutier, puis ermite dans le pays de Retz (740).

Saint AMBROISE (AMBROIX), évêque de Cahors en Quercy, puis ermite à Seris (aujourd'hui Saint-Ambroise- sur-Arnon) en Berry (vers 770).

Saint LULLE (LUL), Anglais de nation, évêque de Mayence en Rhénanie (787). 

http://www.santiebeati.it/dettaglio/93043


Saint GAUDERIC (GAUDERICUS, GUALDERICUS, GALDRICUS) l'Agriculteur, laboureur à Viéville en Languedoc, thaumaturge (vers 900). 

immagine di tradizione occidentale



Sainte martyre EUPRAXIE, princesse de Pskov (Russie 1243).

Saint LONGIN, portier de la laure des Grottes de Kiev (Ukraine XIIIème-XIVème siècles). (Tropaire et kondakion traduits en français par le père Denis Guillaume au tome X du Supplément aux Ménées.)

Saint LONGIN de Yarensk (Russie 1544-1545). (Tropaire et kondakion traduits en français par le père Denis Guillaume au tome X du Supplément aux Ménées.)








Holy New Martyr John of Tourkoleka (+ 1816) 

http://www.johnsanidopoulos.com/2013/10/holy-new-martyr-john-of-tourkoleka-1816.html





 http://www.johnsanidopoulos.com/2013/10/holy-new-martyr-john-of-tourkoleka-1816.html


Saint EUGENE, prêtre, martyr par la main des Communistes (Russie 1937).

Saint JEAN, prêtre, martyr par la main des Communistes (Russie 1942).

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