mercoledì 2 ottobre 2013

3 ottobre feste santi e memorie














Saint hiéromartyr DENYS l'Aréopagite, disciple de saint Paul, martyr sous Domitien (96). (Office traduit en français par le père Denis Guillaume au tome X des Ménées. Office plus complet et plus récent et acathiste traduits par le même au tome X du Supplément aux Ménées.)

Saint Denys vivait à Athènes à l'époque des Apôtres. Il était de famille riche et noble et avait acquis une tellle sagesse et une telle vertu par les moyens que lui procuraient la science païenne, qu'il avait été choisi comme l'un des conseillers de l'Aréopage, tribunal suprême et assemblée gouvernementale de la cité. Lorsque, guidé par le Saint-Esprit le grand Apôtre Paul vint proclamer la bonne nouvelle du Salut à Athènes c'est Denys qui l'invita lui-même à prendre la parole sur l'Aréopage. Du haut de ce rocher qui surplombe la ville, le pauvre monteur de tentes dénoua les sophismes des philosophes et révéla clairement aux Athéniens que le «Dieu inconnu», dont leur raison naturelle leur avait donné une vague intuition, était «Ie Seigneur du ciel et de la terre, qui a fait le monde et tout ce qu'il renferme, et qui n'habite pas des temples faits de la main de l'homme, comme s'Il avait besoin de quoi que se soit, Lui qui dispense à tous les êtres la vie, le souffle et toutes choses» (Cf. Actes 17:23 sv.). Il leur annonça que l'homme est fait à l'image de Dieu et est appelé à participer à la vie divine elle-même en Jésus-Christ, son Fils, qui S'est incarné, est ressuscité des morts et reviendra pour juger le monde. En entendant parler de résurrection des morts, la plupart de ses auditeurs, l'intelligence enténébrée par les préjugés de la sagesse humaine, se moquèrent de Saint Paul. Néanmoins quelques hommes eurent alors le coeur touché par ces paroles de vie éternelle et devinrent croyants. Parmi eux se trouvaient Saint Hiérothée et Saint Denys. En entendant parler de la Passion du Sauveur et des prodiges qui accompagnèrent sa mort, le sage Denys se souvint qu'en effet plusieurs années auparavant, alors qu'il se trouvait à Héliopolis en Egypte avec d'autres sages, il avait assisté un jour à une éclipse du soleil qui défiait toutes les lois de l'astronomie. Il s'était alors écrié: «Ou Dieu souffre, ou c'est la fin du monde!» Ainsi préparés à reconnaître celui en qui, quand il le veut, les lois de la nature sont vaincues, Denys et son maître Hiérothée écoutèrent avec avidité l'enseignement du Saint Apôtre et lui demandèrent le Baptême.


Après quelque temps, Paul partit pour de nouvelles tribulations en laissant Saint Hiérothée comme Evêque d'Athènes. Tel l'aigle qui peut regarder en face l'éclat du soleil, Hierothée pénétrait les mystères divins, mais il livra peu de chose par écrit: préférant initier oralement et dans le secret son disciple Denys aux ineffables contemplations que Dieu lui accordait. A la mort de Hiérothée, Denys devint à son tour Evêque d'Athènes et reçut de Dieu la grâce de pouvoir révéler par écrit les sublimes enseignements de ses maîtres sur l'infinité inexprimable de la nature divine - à laquelle conviennent seulement des expressions négatives et antinomiques (théologie apophatique ou négative) -et sur la richesse inépuisable de sa révélation par ses Noms et ses Energies (théologie affirmative ou cataphatique) . Il décrivit comment le monde sensible et le monde intelligible sont unis à Dieu en une grandiose disposition hiérarchique. Il expliqua comment la hiérarchie de l'Eglise - d'évêque au moine - reproduit sur la terre les neuf Ordres Angéliques et distribue à chacun la divine lumière selon le degré de sa purification. Certains l'ont accusé d'avoir emprunté le langage des philosophes néoplatoniciens, mais l'Eglise Orthodoxe, illuminée par les rayons lumineux de son enseignement, croit, quant à elle, que ce sont plutôt ces derniers qui lui ont emprunté le leur, sans parvenir d'ailleurs à montrer, comme le divin Denys, que Celui qui est au-delà de tout nom et de toute essence et qui demeure dans «la ténêbre supralumineuse» , est apparu dans la chair pour nous faire participer à Sa lumière.





Denys parvint à un si haut degré dans la contemplation, qu'il fut jugé digne d'être compté parmi les Apôtres et fut mystérieusement transporté à Jérusalem pour la célébration des funérailles de la Mère de Dieu. De retour pour quelque temps à Athènes, il s'employa à convertir les païens et à guider avec sagesse son troupeau spirituel. Vers la fin du règne de Néron (+ 68), il se rendit à Rome pour rendre compte de ses missions à son maître Saint Paul. Il assista à son Martyr et repartit pour la Grèce. Il revint à Rome sous le pontificat de Saint Clément et, sur l'ordre de ce dernier, partit avec ses disciples, le Prêtre Rustique et le Diacre Eleuthère, pour évangéliser la Gaule1 Après avoir proclamé la Parole de vérité dans de nombreux endroits, Denys s'installa à Paris, qui était encore une petite ville plongée dans les ténèbres de l'ignorance et du paganisme. Il y construisit une petite église, dans laquelle il célébrait les Saints Mystères et proclamait les grandeurs de Dieu. Il accomplit là de nombreux miracles, si bien qu'en quelque temps ses disciples se multiplièrent et partirent répandre le Saint Evangile en Grande-Bretagne et jusqu'en Espagne. La renommée de Saint Denys attira la jalousie du démon, qui fit informer l'empereur Dométien (vers 96) que cet Evêque grec qui proclamait un nouveau Dieu voulait fomenter le désordre et la révolte contre son autorité. On essaya vainement de persuader Denys et ses compagnons de renier le Dieu pour lequel ils vivaient et désiraient mourir. Aussi, ce fut pour eux une joie d'apprendre qu'on les condamnait à avoir la tête tranchée. Dieu ne se contenta pas de donner au Saint Evêque la grâce de la connaissance et de l'enseignement, il voulut aussi montrer par son Martyre que, par la foi, les Chrétiens ont vaincu la mort. Lorsqu'on trancha la tête de Denys, à la stupeur de tous les assistants, il se releva, prit sa tête entre ses mains et marcha ainsi pendant deux milles, jusqu'à ce qu'il rencontre une femme vertueuse du nom de Catoula, à qui il remit cette précieuse Relique. Le crâne de Saint Denys est maintenant vénéré dans le Monastère de Dochiariou au Mont Athos, à la suite d'un don de l'empereur Alexis Comnène (11e s).




1. Selon une autre tradition, Saint Denys, premier Evêque de Paris, serait distinct de St Denys l'Aréopagite. Envoyé de Rome en Gaule au troisième siècle, il est vénéré dans la tradition occidentale parmi les sept Evêques, Apôtres de la Gaule. Voir plus loin, le 9 octobre.

https://doxologia.ro/sfantul-sfintit-mucenic-dionisie-areopagitul
Tropaire de saint Denys l'Aéropagite ton 4

Having learned goodness and maintaining continence in all things,
you were arrayed with a good conscience as befits a priest.
From the chosen Vessel you drew ineffable mysteries;
you kept the faith, and finished a course equal to His.
Bishop martyr Dionysius, entreat Christ God that our souls may be saved.

Kondakion de saint Denys l'Aéropagite ton 8


As a disciple of the apostle caught up to the third heaven,

you spiritually entered the gate of heaven, Dionysius.
You were enriched with understanding of ineffable mysteries
and enlightened those who sat in the darkness of ignorance.
Therefore we cry to you: Rejoice, universal Father!




Saints martyrs RUSTIQUE et ELEUTHERE, disciples de saint Denys l'Aréopagite, morts par le glaive. 



Saint martyr THEOCTISTE, mort par le glaive. 



Saint CANDIDE, martyr à Rome. 





Saint hiéromartyr DENYS évêque d'Alexandrie, martyr sous Valérien (254), et huit disicples martyrs avec lui, dont saints FAUSTUS, GAÏUS, PIERRE, PAUL, EUSEBE et CHAIREMON). 



Saint ADAUCTE (sa mémoire figure dans l'édition de 1959 de l'Aghiasmatarion de l'Eglise de Grèce sans plus de précision; Tsolakidhis suppose qu'il s'agissait d'un des disciples de saint Denys d'Alexandrie). 



Saint martyr THEAGENE, mort par le feu. 



Saint martyr THEOCNETOS, mort lapidé. 



Sainte ROMAINE de Rome, vierge, martyre à Beauvais lors de la persécution de Dioclétien et Maximien (vers 303). 



Saint MAXIMIEN, évêque de Bagaye (Bagaïa) en Afrique, qui fut jeté du haut d'une tour par les donatistes et survécut néanmoins (vers 404). 



Saint JEAN le Chozébite, évêque de Césarée de Palestine, mort dans la paix (532). 



Saint CYPRIEN, évêque de Toulon (546). 





Saint HESYCHIUS le Silencieux du Mont Horeb (VIème siècle). 



Saint MELAR à la Main d'Argent, roi de Cornouailles, martyr à Kerfeuten / Lanmeur en Bretagne (fin du VIème siècle). 



Saint LEUDOMIR ou LUMIR de Limoges, dix-huitième évêque de Châlons-en-Champagne (Châlons-sur-Marne) et confesseur (vers 614). 



Sainte MANNE ou MENNE, vierge en Champagne. 






Saints EWALD le Blanc et EWALD le Noir, frères, missionnaires en Westphalie, martyrs par la main des païens (695).


Saint PATTU, PATU ou PATHUS, chanoine du diocèse de Meaux, qui obtint de mourir le jour même de son élection comme évêque (VIIIème siècle). 



Saint JOVIN ou JUVIN, ermite et confesseur en Champagne (IXème siècle).


Saint GERARD, natif de Brogne (aujourd'hui Saint-Gérard) en Wallonie, moine de Saint-Denis en Île-de-France, puis abbé de Saint-Bavon de Gand (959)

Tropaire de saint Gérard de Brogne Ton 3

Fidèles, en ce jour célébrons la mémoire
Du vénérable prêtre Gérard.
Apôtre de Brogne et réformateur de monastères,
Il fit briller sur nos régions ses grandes vertus
Et parcourut le pays pour la gloire du Sauveur.
Il a prouvé par ses étonnants miracles
La gloire et la puissance de Celui qui l'a couronné
Et qui opère en nous, par ses prières, le Salut.

http://stmaterne.blogspot.it/2008/10/saint-grard-de-brogne-abb-bndictin.html

Vieille prière populaire à Saint Gérard
Saint Gérard, toi qu'on n'invoque jamais en vain, écoute ma prière. Quand la belle-mère de Simon-Pierre était alitée, notre Seigneur Jésus-Christ ordonna à la fièvre de la quitter, et celle-ci obéit sur-le-champ. Je te demande, bienheureux Gérard, de faire injonction à la fièvre qui s'est emparée de moi, quelle qu'elle soit, quels que soient son principe et sa nature, de déguerpir immédiatement et de ne plus jamais revenir. Saint Gérard, j'ai confiance en toi.


saint Gérard de Brogne, prie Dieu pour nous
 
 

Holy Gerard enjoyed a promising career at the court of the Count of Namur, but decided to embrace the angelic life. Finding the monasteries of Belgium too lax, in 917 he came to France and became a monk at St. Denis, helping to transform this community into one of the most exemplary in Europe. He eventually was ordained to the holy priesthood and founded and guided the Abbey of Brogne in Belgium. He reposed on Oct. 3, 959. Holy Gerard, Father of Monastics, pray to God for us



Saint DENYS (Chépa), reclus de la Laure des Grottes de Kiev (Ukraine après 1463). 



Saint nouveau-hiéromartyr AGATHANGE (Préobrajenski), métropolite de Iaroslavl et Rostov, martyr par la main des Communistes (Russie 1928). 

Invention des reliques de saint Ambroise d'Optina (Russie 1988).

Nessun commento:

Posta un commento

Nota. Solo i membri di questo blog possono postare un commento.