Saint JULIEN, martyr avec saint Modeste.
Saints VALERIEN, VALENTIN et SAPRUTE, martyrs à Brescia sous le règne d'Adrien (entre 117 et 138).
Saints martyrs PLOTIN et SATURNIN.
Saints VALERIEN, VALENTIN et SAPRUTE, martyrs à Brescia sous le règne d'Adrien (entre 117 et 138).
Saints martyrs PLOTIN et SATURNIN.
Sainte EULALIE, vierge, martyre à Barcelone sous Dioclétien et protectrice de la ville de Barcelone (304).
(Office composé en français par le père Denis Guillaume et publié au
tome VIII du Supplément aux Ménées, à la date du 22 août qui est celle
de sa mémoire selon les calendriers slaves.)
Saint MODESTE, diacre originaire de Sardaigne, martyr sous Dioclétien (vers 304). diacono originario della Sardegna morto per la fede sotto Diocleziano.
Saints MACAIRE, RUFIN et JUSTE, martyrs à Séville, probablement sous Dioclétien.
Saint MELECE, archevêque d'Antioche, président des premières sessions du deuxième concile oecuménique au cours duquel il mourut (381). (Office traduit en français par le père Denis Guillaume au tome II des Ménées.)
San
Melezio, vescovo di Antiochia, ripetutamente cacciato in esilio per la
fede nicena e morto mentre presiedeva il Concilio Ecumenico di
Costantinopoli. Ricevette gli elogi di San Gregorio di Nissa e san
Giovanni Crisostomo.
Melezio,
vescovo di Antiochia, che per la sua fede nicena fu ripetutamente
mandato esilio e poi, mentre presiedeva il Concilio Ecumenico
Costantinopolitano , passò al Signore; di lui san Gregorio di Nissa e
san Giovanni Crisostomo celebrarono le virtù con somme lodi.
Le 12 février, nous célébrons la mémoire de notre Saint Père MELECE, Archevêque d'ANTIOCHE
aaaLuminaire de l'Orthodoxie et modèle de vie évangélique, homme de paix et de réconciliation, Saint Mélèce fut un des principaux artisans de la restauration de l'unité de l'Eglise qui, malgré les décisions du Concile de Nicée (325), continua d'être douloureusement déchirée pendant tout le IVe siècle par les séquelles de l'hérésie d'Arius.
aaaIssu d'une noble famille de Mélitène, en Petite Arménie, il devint un Prêtre honoré de tous pour sa vaste culture et sa vertu. Son application à l'observance rigoureuse des commandements de Dieu avait fait de lui un digne réceptacle du Saint-Esprit et une source de charité qui procurait la paix, la joie et la sérénité à ceux qui l'approchaient. Humble de coeur, doux comme David, sage comme Salomon, doté par Dieu d'une autorité spirituelle semblable à celle de Moïse, il enseignait la vraie doctrine avec mesure et pondération, de manière à rallier toutes les brebis du Christ dispersées dans d'innombrables partis. La douceur de son visage, délivré des passions, et l'attrait de son sourire étaient la preuve qu'il était l'authentique porte-parole de la vérité.
aaaD'abord élu Evêque de Sébaste, après la déposition d'Eustathe (358), il y avait trouvé un peuple indiscipliné et divisé par les factions, c'est pourquoi il fut bientôt obligé d'abandonner son siège pour se rendre à Bérée (Alep), en Syrie, sans pour cela se désintéresser des affaires de son Eglise.
aaaAprès la déposition de l'arien Eudoxe, qui allait un peu plus tard usurper le siège de Constantinople, Mélèce fut élu Archevêque d'Antioche, la plus grande métropole de l'Orient, qui se trouvait dans un état déplorable depuis l'exil de Saint Eustathe1. Mélèce avait réuni tous les suffrages, car les ariens de différentes tendances, croyant qu'il était favorable à leur erreur, espéraient gagner par lui tout l'Orient; et les Orthodoxes, constatant ses vertus, avaient confiance qu'elles ne pouvaient être que l'expression de la pureté de sa foi. Réconciliant donc tout le peuple par sa présence, le nouvel évêque fut accueilli dans la ville par la foule en liesse, y compris juifs et païens, comme une véritable image vivante du Christ. L'intronisation eut lieu en présence de l'empereur Constance, favorable aux ariens, qui proposa avec fourberie à Mélèce et à d'autres Evêques de commenter au peuple le verset de l'Ecriture si controversé, que les ariens utilisaient pour nier la consubstantialité du Fils de Dieu : « Le Seigneur m'a créé au commencement de ses voies... » (Prov. 8:22). Prenant la parole après l'arien extrémiste Georges et le confus Acace de Césarée, Mélèce exposa avec clarté la vraie doctrine de l'Eglise. Il fut salué par les applaudissements des Orthodoxes, à la confusion des ariens qui constataient l'échec de leurs espérances. L'Archidiacre, un arien notoire, eut même l'audace de se précipiter sur le prélat pour lui fermer la bouche de la main; mais Mélèce tendit alors sa main vers le peuple et joignit trois doigts puis en replia deux, afin de montrer que les trois Personnes de la Sainte Trinité sont égales en nature et ne font qu'un seul Dieu. Les ariens, furieux de leur échec, commencèrent aussitôt à comploter contre le nouvel Evêque et convainquirent l'empereur de l'exiler à Mélitène pour mettre à sa place un sectateur d'Arius. Mais le peuple lui portait déjà une telle affection qu'il tenta de lyncher l'officier qui venait arrêter Mélèce. Le Saint lui sauva la vie en le couvrant de son manteau, enseignant ainsi à tous la magnanimité à l'égard de nos ennemis.
aaaSes partisans se rendaient en foule jusqu'en Arménie pour rendre visite au prélat en exil et pour entendre son enseignement. A Antioche, les Orthodoxes donnaient son nom à leurs enfants, peignaient son image sur les murs de leurs maisons et se comportaient comme s'il était présent, sans accepter de communier avec l'intrus.
aaaLa mort ayant frappé l'empereur hérétique d'un juste châtiment (361), son successeur, Julien l'Apostat, publia un édit permettant le libre exercice de toutes les religions dans l'Empire, dans le but de préparer la restauration du paganisme. Mélèce put donc regagner son siège épiscopal, avec tous les autres Evêques Orthodoxes qui avaient été exilés par Constance. La Population Orthodoxe se précipita comme un seul homme à la rencontre de son Evêque pour lui baiser les mains et les pieds, comme une vivante Icône du Seigneur, et recevoir au contact de ce corps porteur du Saint-Esprit, la bénédiction de Dieu. Sa vue seule était suffisante pour instruire le peuple sur toutes les vertus évangéliques, et le son de sa voix faisait clairement résonner la doctrine de la vérité. Une fois passée cette réception enthousiaste, Mélèce constata que les Orthodoxes de la cité étaient eux-mêmes divisés. Les uns lui étaient restés fidèles, mais les autres, mettant en doute la validité de son élection à laquelle avaient participé des ariens, et, étant restés étroitement attachés à la lettre du Concile de Nicée ainsi qu'à la mémoire de Saint Eustathe, ils refusaient de l'accepter comme Evêque légitime et firent élire le Prêtre Paulin. Ce schisme, soutenu par les occidentaux, au sein même de l'Eglise Orthodoxe, au moment où la plus grande solidarité était nécessaire, dura quatre-vingt-cinq ans, jusqu'en 485, et retarda lamentablement la victoire de l'Orthodoxie sur l'hérésie arienne, malgré les tentatives patientes de Saint Basile pour convaincre les Evêques d'Occident, par l'entremise de Saint Athanase, de rentrer en communion avec Mélèce. Le Saint Patriarche essaya, quant à lui, de collaborer charitablement avec Paulin et de fortifier son peuple dans la Vraie Foi pour résister à la menace grandissante de la persécution païenne de Julien. Ayant renvoyé le Saint en exil, l'empereur ne tarda pas à mourir, laissant le trône au pieux Jovien qui rappela Mélèce et les autres Evêques exilés. L'empereur orthodoxe étant subitement décédé au bout de huit mois seulement de règne (364), le pouvoir tomba entre les mains de Valens, partisan fanatique du parti arien et cruel persécuteur des Orthodoxes. Mélèce dut prendre le chemin de l'exil pour la troisième fois, avec tous les autres confesseurs chassés de leur siège par le souverain. Retiré dans une de ses propriétés située en Arménie, aux confins de la Cappadoce, il eut alors de nombreuses occasions de rencontrer Saint Basile, dont il partageait pleinement la doctrine, et qui devint l'un de ses partisans les plus actifs pour son rétablissement sur le trône épiscopal d'Antioche. En quittant sa cité, l'Evêque avait laissé de fidèles disciples, ardents défenseurs de l'Orthodoxie, tels Diodore devenu plus tard Evêque de Tarse, Flavien son successeur sur le trône d'Antioche et surtout Saint Jean Chrysostome, auquel il avait administré le Baptême et qu'il avait tiré des études profanes pour l'appliquer à l'étude de la Sainte Ecriture, avant de l'ordonner Diacre. Animé de zèle par l'exemple de leur Saint Pasteur et par les admonitions des anachorètes qui descendaient des montagnes voisines pour l'encourager, le peuple d'Antioche était prêt à souffrir toutes persécutions pour la cause de la Vérité, et il resta inébranlable aux menaces de l'empereur jusqu'au retour du Saint après la mort de Valens (378) et la publication du décret du nouvel empereur Gratien sur la liberté religieuse. Mélèce réunit alors sans tarder un concile de cent cinquante Evêques qui confessèrent sans équivoque la Doctrine de Nicée et condamnèrent toutes les hérésies en proclamant une la règle de foi.
aaaLe pieux empereur Théodose le Grand (379-395) avait eu, juste avant son avènement, une vision dans laquelle il avait vu Saint Mélèce le revêtir de la pourpre impériale et lui poser la couronne sur la tête. Comme il avait former le projet de mettre fin une fois pour toutes aux divisions provoquées par l''arianisme et les autres hérésies, en réunissant à Constantinople un grand Concile OEcuménique qui viendrait confirmer les décisions du Concile de Nicée, il convoqua Mélèce dans la capitale, le reçut avec de grands égards et le chargea de présider le Second Concile Å’cuménique (381).
aaaAprès avoir réuni les suffrages des Pères sur le bien-fondé du transfert de Saint Grégoire de Nazianze de Sasimes à Constantinople2, Mélèce tomba malade et rendit son âme à Dieu au cours des sessions du Concile. Ses funérailles solennelles réunirent tout le peuple de la capitale autour de l'empereur et des Pères du Concile. Saint Grégoire de Nysse prononça un discours émouvant, dans lequel il pleurait la perte de celui qui avait été pour l'Eglise dAntioche, pour le Concile et pour tout l'Orient, le médecin des âmes, le stratège de l'armée du Christ et le pilote du vaisseau de l'Eglise livrée à la tempête des hérésies. Ses Saintes Reliques, après avoir reçu dans toutes les villes quelles traversaient l'accueil réservé aux généraux triomphants, furent transférées en grande pompe à Antioche, où elles furent déposées dans le tombeau de Saint Babylas.
1. Cf. sa notice au 21 février.
2. Cf. la notice de St Grégoire, au 25 janvier.
aaaLuminaire de l'Orthodoxie et modèle de vie évangélique, homme de paix et de réconciliation, Saint Mélèce fut un des principaux artisans de la restauration de l'unité de l'Eglise qui, malgré les décisions du Concile de Nicée (325), continua d'être douloureusement déchirée pendant tout le IVe siècle par les séquelles de l'hérésie d'Arius.
aaaIssu d'une noble famille de Mélitène, en Petite Arménie, il devint un Prêtre honoré de tous pour sa vaste culture et sa vertu. Son application à l'observance rigoureuse des commandements de Dieu avait fait de lui un digne réceptacle du Saint-Esprit et une source de charité qui procurait la paix, la joie et la sérénité à ceux qui l'approchaient. Humble de coeur, doux comme David, sage comme Salomon, doté par Dieu d'une autorité spirituelle semblable à celle de Moïse, il enseignait la vraie doctrine avec mesure et pondération, de manière à rallier toutes les brebis du Christ dispersées dans d'innombrables partis. La douceur de son visage, délivré des passions, et l'attrait de son sourire étaient la preuve qu'il était l'authentique porte-parole de la vérité.
aaaD'abord élu Evêque de Sébaste, après la déposition d'Eustathe (358), il y avait trouvé un peuple indiscipliné et divisé par les factions, c'est pourquoi il fut bientôt obligé d'abandonner son siège pour se rendre à Bérée (Alep), en Syrie, sans pour cela se désintéresser des affaires de son Eglise.
aaaAprès la déposition de l'arien Eudoxe, qui allait un peu plus tard usurper le siège de Constantinople, Mélèce fut élu Archevêque d'Antioche, la plus grande métropole de l'Orient, qui se trouvait dans un état déplorable depuis l'exil de Saint Eustathe1. Mélèce avait réuni tous les suffrages, car les ariens de différentes tendances, croyant qu'il était favorable à leur erreur, espéraient gagner par lui tout l'Orient; et les Orthodoxes, constatant ses vertus, avaient confiance qu'elles ne pouvaient être que l'expression de la pureté de sa foi. Réconciliant donc tout le peuple par sa présence, le nouvel évêque fut accueilli dans la ville par la foule en liesse, y compris juifs et païens, comme une véritable image vivante du Christ. L'intronisation eut lieu en présence de l'empereur Constance, favorable aux ariens, qui proposa avec fourberie à Mélèce et à d'autres Evêques de commenter au peuple le verset de l'Ecriture si controversé, que les ariens utilisaient pour nier la consubstantialité du Fils de Dieu : « Le Seigneur m'a créé au commencement de ses voies... » (Prov. 8:22). Prenant la parole après l'arien extrémiste Georges et le confus Acace de Césarée, Mélèce exposa avec clarté la vraie doctrine de l'Eglise. Il fut salué par les applaudissements des Orthodoxes, à la confusion des ariens qui constataient l'échec de leurs espérances. L'Archidiacre, un arien notoire, eut même l'audace de se précipiter sur le prélat pour lui fermer la bouche de la main; mais Mélèce tendit alors sa main vers le peuple et joignit trois doigts puis en replia deux, afin de montrer que les trois Personnes de la Sainte Trinité sont égales en nature et ne font qu'un seul Dieu. Les ariens, furieux de leur échec, commencèrent aussitôt à comploter contre le nouvel Evêque et convainquirent l'empereur de l'exiler à Mélitène pour mettre à sa place un sectateur d'Arius. Mais le peuple lui portait déjà une telle affection qu'il tenta de lyncher l'officier qui venait arrêter Mélèce. Le Saint lui sauva la vie en le couvrant de son manteau, enseignant ainsi à tous la magnanimité à l'égard de nos ennemis.
aaaSes partisans se rendaient en foule jusqu'en Arménie pour rendre visite au prélat en exil et pour entendre son enseignement. A Antioche, les Orthodoxes donnaient son nom à leurs enfants, peignaient son image sur les murs de leurs maisons et se comportaient comme s'il était présent, sans accepter de communier avec l'intrus.
aaaLa mort ayant frappé l'empereur hérétique d'un juste châtiment (361), son successeur, Julien l'Apostat, publia un édit permettant le libre exercice de toutes les religions dans l'Empire, dans le but de préparer la restauration du paganisme. Mélèce put donc regagner son siège épiscopal, avec tous les autres Evêques Orthodoxes qui avaient été exilés par Constance. La Population Orthodoxe se précipita comme un seul homme à la rencontre de son Evêque pour lui baiser les mains et les pieds, comme une vivante Icône du Seigneur, et recevoir au contact de ce corps porteur du Saint-Esprit, la bénédiction de Dieu. Sa vue seule était suffisante pour instruire le peuple sur toutes les vertus évangéliques, et le son de sa voix faisait clairement résonner la doctrine de la vérité. Une fois passée cette réception enthousiaste, Mélèce constata que les Orthodoxes de la cité étaient eux-mêmes divisés. Les uns lui étaient restés fidèles, mais les autres, mettant en doute la validité de son élection à laquelle avaient participé des ariens, et, étant restés étroitement attachés à la lettre du Concile de Nicée ainsi qu'à la mémoire de Saint Eustathe, ils refusaient de l'accepter comme Evêque légitime et firent élire le Prêtre Paulin. Ce schisme, soutenu par les occidentaux, au sein même de l'Eglise Orthodoxe, au moment où la plus grande solidarité était nécessaire, dura quatre-vingt-cinq ans, jusqu'en 485, et retarda lamentablement la victoire de l'Orthodoxie sur l'hérésie arienne, malgré les tentatives patientes de Saint Basile pour convaincre les Evêques d'Occident, par l'entremise de Saint Athanase, de rentrer en communion avec Mélèce. Le Saint Patriarche essaya, quant à lui, de collaborer charitablement avec Paulin et de fortifier son peuple dans la Vraie Foi pour résister à la menace grandissante de la persécution païenne de Julien. Ayant renvoyé le Saint en exil, l'empereur ne tarda pas à mourir, laissant le trône au pieux Jovien qui rappela Mélèce et les autres Evêques exilés. L'empereur orthodoxe étant subitement décédé au bout de huit mois seulement de règne (364), le pouvoir tomba entre les mains de Valens, partisan fanatique du parti arien et cruel persécuteur des Orthodoxes. Mélèce dut prendre le chemin de l'exil pour la troisième fois, avec tous les autres confesseurs chassés de leur siège par le souverain. Retiré dans une de ses propriétés située en Arménie, aux confins de la Cappadoce, il eut alors de nombreuses occasions de rencontrer Saint Basile, dont il partageait pleinement la doctrine, et qui devint l'un de ses partisans les plus actifs pour son rétablissement sur le trône épiscopal d'Antioche. En quittant sa cité, l'Evêque avait laissé de fidèles disciples, ardents défenseurs de l'Orthodoxie, tels Diodore devenu plus tard Evêque de Tarse, Flavien son successeur sur le trône d'Antioche et surtout Saint Jean Chrysostome, auquel il avait administré le Baptême et qu'il avait tiré des études profanes pour l'appliquer à l'étude de la Sainte Ecriture, avant de l'ordonner Diacre. Animé de zèle par l'exemple de leur Saint Pasteur et par les admonitions des anachorètes qui descendaient des montagnes voisines pour l'encourager, le peuple d'Antioche était prêt à souffrir toutes persécutions pour la cause de la Vérité, et il resta inébranlable aux menaces de l'empereur jusqu'au retour du Saint après la mort de Valens (378) et la publication du décret du nouvel empereur Gratien sur la liberté religieuse. Mélèce réunit alors sans tarder un concile de cent cinquante Evêques qui confessèrent sans équivoque la Doctrine de Nicée et condamnèrent toutes les hérésies en proclamant une la règle de foi.
aaaLe pieux empereur Théodose le Grand (379-395) avait eu, juste avant son avènement, une vision dans laquelle il avait vu Saint Mélèce le revêtir de la pourpre impériale et lui poser la couronne sur la tête. Comme il avait former le projet de mettre fin une fois pour toutes aux divisions provoquées par l''arianisme et les autres hérésies, en réunissant à Constantinople un grand Concile OEcuménique qui viendrait confirmer les décisions du Concile de Nicée, il convoqua Mélèce dans la capitale, le reçut avec de grands égards et le chargea de présider le Second Concile Å’cuménique (381).
aaaAprès avoir réuni les suffrages des Pères sur le bien-fondé du transfert de Saint Grégoire de Nazianze de Sasimes à Constantinople2, Mélèce tomba malade et rendit son âme à Dieu au cours des sessions du Concile. Ses funérailles solennelles réunirent tout le peuple de la capitale autour de l'empereur et des Pères du Concile. Saint Grégoire de Nysse prononça un discours émouvant, dans lequel il pleurait la perte de celui qui avait été pour l'Eglise dAntioche, pour le Concile et pour tout l'Orient, le médecin des âmes, le stratège de l'armée du Christ et le pilote du vaisseau de l'Eglise livrée à la tempête des hérésies. Ses Saintes Reliques, après avoir reçu dans toutes les villes quelles traversaient l'accueil réservé aux généraux triomphants, furent transférées en grande pompe à Antioche, où elles furent déposées dans le tombeau de Saint Babylas.
1. Cf. sa notice au 21 février.
2. Cf. la notice de St Grégoire, au 25 janvier.
Troparion — Tone 4
Kontakion — Tone 6
Saint VELE ou VENET (BASILE), Celte de nation, ermite sur l'île de Ré (Vème siècle).
Saint SAHAK Ier, catholicos d'Arménie (436).
Sainte MARIE, qui changea son nom pour celui de MARIN (elle fut l'une des dix saintes femmes qui menèrent la vie ascétique sous une apparence masculine dans un monastère d'hommes) et son père saint EUGENE (VIème siècle). Amava a tal punto il padre che quando questi rimasto vedovo, volle ritirarsi in convento, pur di non lasciarlo, si vestì da uomo e cambiò il nome in Marino, giustificò i suoi tratti femminili, facendosi passare per un eunuco. Dopo la morte del padre lei continuò nella finzione e condusse vita monastica regolare. Un giorno accompagnò un gruppo di monaci in un luogo lontano e quindi dovettero trascorrere la notte in una locanda, ma il caso volle che la figlia del locandiere si lasciasse sedurre da un soldato, proprio quella notte e accortasi d essere rimasta incinta incolpasse proprio lui Marino (Marina) del fatto. Il locandiere protestò presso l egumeno del convento: Marina non cercò di discolparsi, fu cacciata dal monastero e dopo la nascita, le fu affidato il bambino che riuscì ad allevare con mezzi di fortuna. Rimase comunque sempre nei dintorni del convento piangendo e pentendosi di una colpa non sua.
L egumeno colpito da tanto pentimento dopo tre anni l ammise di nuovo nel convento, dove ella fu, come per il passato, esempio di osservanza monastica.
Poco tempo dopo Marina Marino morì e al momento di vestirlo con i panni funebri, i monaci stupefatti si accorsero del suo reale sesso e compresero così di quale diffamazione fosse stata vittima e come lei l avesse accettata con la più grande rassegnazione.
Saint GALACTOIRE, évêque de Lescar en Béarn et martyr par la main des Wisigoths ariens (507)
. Synaxis of the Saints of Béarn and Pays BasolieSaint RIOC, ermite, puis moine de Landévennec en Bretagne (vers 630).
Saint QUINTILIEN, higoumène et confesseur à Paris (669).
Saint ETHILWOLD, évêque de Lindisfarne (vers 740).
L'icône de la Mère de Dieu du monastère athonite d'Iviron, dite aussi "LA PORTE DU CIEL" , "LA PORTIERE" ou "LA GARDIENNE" ("IVIRONSKAÏA", "VRATARNITSA", "PORTAÏTISSA"), célèbre pour un miracle qui eut lieu sous l'empereur iconoclaste Théophile (829-842). Une copie fut apportée à Moscou en 1648. Une autre copie, donnée par des moines athonites au frère Joseph (José Muñoz), exsuda de la myrrhe de 1982 à sa disparition en 1997. (On fait aussi mémoire de cette icône le Mardi Radieux et le 13 octobre.)
Saint BENOÎT REVELLI, moine, ermite sur l'île de Gallinaria dans le golfe de Gênes, puis évêque d'Albenga en Ligurie (vers 900).
http://www.santiebeati.it/dettaglio/90999
Saint ANTOINE II CAVLEAS, patriarche de Constantinople (893-901), renommé pour sa charité et ses austérités (901).
http://www.santiebeati.it/dettaglio/92723
Saint ANTOINE III le Stoudite, patriarche de Constantinople (974-980); cette mémoire ne figure que sur le synaxaire de saint Nicodème l'Haghiorite et n'est pas officiellement reconnue par le patriarcat oecuménique.
http://oca.org/saints/lives/2014/02/12/205445-fathers-and-martyrs-of-the-georgian-monasteries-in-jerusalem
Saint PROCHORE le Géorgien, restaurateur du monastère géorgien de la Sainte-Croix à Jérusalem (XIème siècle).
http://oca.org/saints/lives/2014/02/12/103720-st-prochorus-of-georgia
Saint JEAN, évêque du Sinaï, martyr par la main des Musulmans (1091).
Saint LUC MOUKHAÏZE, Géorgien, martyr
à Jérusalem par la main des Musulmans (1277).
Saint NICOLAS DVALI, Géorgien, martyr à Jérusalem par la main des Musulmans (1314).
Saint ALEXIS, métropolite de Moscou, thaumaturge (1378). (Office et acathiste traduits en français par le
père Denis Guillaume au tome II du Supplément aux Ménées.)
Saint
Alexis, Metropolitan of Moscow and All Russia the Wonderworker (in the
world Eleutherius), was born in the year 1292 (or according to another
source, 1304) at Moscow into the family of the noble Theodore Byakont, a
descendant of the Chernigov princely line.
The Lord revealed to
the future saint his lofty destiny from early childhood. At twelve
years of age Eleutherius went to a field and set nets to ensnare birds.
He dozed off and suddenly he heard a voice: "Alexis! Why do you toil in
vain? You are to be a catcher of people."
From this day on the
boy abandoned childish games and spent much time in solitude. He
frequently visited church, and when he was fifteen he decided to become a
monk.
In 1320, he entered Moscow's Theophany monastery, where
he spent more than twelve years in strict
monastic struggles. The renowned ascetics of the monastery, the Elders
Gerontius and St Stephen (July 14), brother of St Sergius of Radonezh,
were guides for him and his companions.
Metropolitan
Theognostus, who had taken notice of the virtuous life and spiritual
gifts of St Alexis, bade the future saint to leave the monastery and
manage the ecclesiastical courts. The saint fulfilled this office for
twelve years. Towards the end of 1350, Metropolitan Theognostus had
Alexis consecrated as Bishop of Vladimir. After the death of the
metropolitan, he became his successor in the year 1354.
During
this period the Russian Church was torn by great rifts and quarrels, in
part because of the pretensions of Metropolitan Romanus of Lithuania and
Volhynia. In 1356, in order to put an end to the troubles and
disturbances, the saint went to Constantinople to the Ecumenical
Patriarch. Patriarch Callistus gave St Alexis the right to both be
called and to consider himself Archbishop of Kiev and Great Russia with
the title, "All-Venerable Metropolitan and Exarch."
On the
return journey, during a storm at sea, the ship was in danger of
shipwreck. St Alexis prayed and vowed to build a temple to the saint of
that day on which the ship should come to shore. The storm subsided, and
the ship arrived on August 16. Moscow delightedly came out to meet the
saint.
In spite of problems on every side, St Alexis devoted
himself to his flock: he appointed bishops, he established cenobitic
monasteries (on the model of the Trinity Lavra, founded by St Sergius),
and he brought order to Russian relations with the Khans of the Horde.
The saint journeyed more than once to the Golden Horde. In 1357 the Khan
told the Great Prince that the saint should come to him and heal the
blindness of Taidulla, his wife.
"This is beyond my powers,"
said St Alexis, "but I believe that God,
Who gave sight to the blind, will also aid me." Through his prayer, and
after being sprinkled with holy water, the wife of the Khan was healed.
When
Great Prince Ioann died, his young son Demetrius (the future saint),
still a minor, was taken under the saint's guardianship. The holy bishop
had much toil in reconciling and appeasing princes obstinatly refusing
to accept the authority of Moscow. Nor did the metropolitan neglect the
work of organizing new monasteries.
In 1361 he founded the Icon
of the Savior Not-Made-by-Hands monastery at the Yauza in Moscow
(Andronikov, the disciple of St Sergius, was the first igumen of the
monastery), fulfilling the vow he had made on his return journey from
Constantinople, when the ship was in danger.
He also founded the
Chudov monastery in the Moscow Kremlin. Ancient monasteries were
restored: the Annunciation monastery at Nizhni-Novgorod, and Sts
Constantine and Helen at
Vladimir. In 1361 a women's cenobitic monastery was named for him (the
Alekseev).
St Alexis reached the advanced age of seventy-eight,
having spent twenty-four years upon the metropolitan cathedra. He
reposed on February 12, 1378 and was buried in accord with his last
wishes at the Chudov monastery. His relics were uncovered in a
miraculous manner fifty years later, after which the memory of the great
holy hierarch and man of prayer began to be celebrated.
St Alexis is also commemorated on May 20 (Uncovering of his relics) and on October 5.
Troparion — Tone 4
The fervent protector of Apostolic dogmas, / The pastor and teacher
of the Russian Church: / By celebrating the memory of the blessed
bishop Alexis / We glorify with our songs Christ our God. / He has given
us a faithful worker / And a fountain of healing grace, / The praise
and confirmation of Orthodox Christians
Saint BASSIEN, abbé du monastère de la forêt de Riabovski à Ouglitch (Russie 1509).
Saint MELECE, archevêque de Kharkov (Ukraine 1840). (Office traduit par le père Denis Guillaume au tome XIII du Supplément aux
Ménées.)
Saint ALEXIS (Buy), évêque de Voronège, martyr par la main des Communistes (Russie 1930).
http://www.johnsanidopoulos.com/2014/02/saint-meletios-of-lardos-founder-of.html
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