domenica 29 novembre 2020

29 Novembre i nostri venerati Santi di Francia (in lingua francese)



Saint SATURNIN (SERNIN), Grec de nation, premier évêque de Toulouse en Languedoc, un des Sept Apôtres de la Gaule, martyr, probablement sous Valérien vers 257. (Office composé en français par le père Denis Guillaume et publié au tome XI du Supplément aux Ménées.)


Comme apôtre-martyr et pontife, Saturnin

* auprès des grands n'est pas ce qu'on appelle un nain. * Le vingt neuvième jour de novembre, Toulouse * vénère en Saturnin le treizième des Douze.
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.


Tropaire, t. 4
Par les premiers Apôtres tu fus envoyé * comme premier évêque de Toulouse, Saturnin; * dans les ténèbres des païens * tu as porté la lumière du Christ: * intercède auprès de lui pour que nos âmes soient sauvées.


Kondakion, t. 6
Tu n'as pas craint les faux dieux des païens, * effrayés plutôt par ta lumière, Saturnin; * ceux qui sacrifiaient à ces démons, * pour la mort de leur âme, des taureaux * te firent traîner par l'un de ces animaux * jusqu'aux marches du Capitole, où ta tête, se brisant, * fit éclater la puissance de Satan * et comme tête des fidèles, édifia pour toujours, * à la gloire du Père, sous la mouvance de l'Esprit, * l'Église toulousaine du Christ notre Dieu.


Grec d'origine et de noble naissance, Saint Saturnin fut un des sept saints missionnaires envoyés de Rome pour évangéliser la Gaule, sous le règne de Dèce (250). Lorsque ces saints hommes parvinrent à Arles. Saturnin se vit attribuer les régions du Languedoc, de la Gascogne (Sud-ouest de la France) et les frontières de l'Espagne. Après de grands succès, il s'opposa à l'endurcissement des païens à Carcassonne, et fut emprisonné. Délivré par l'intervention d'un Ange, il poursuivit sa mission vers la ville de Toulouse, où il trouva des âmes plus disposées à recevoir la vérité, et fonda une Eglise. Il guérissait les malades et les lépreux par le signe de la Croix et inspirait par sa parole un ardent amour de Dieu à ses auditeurs. Puis, laissant Saint Papoul poursuivre son oeuvre, il continua son périple vers l'Espagne et évangélisa Pampelune et Tolède. De retour à Toulouse après le Martyre de Saint Papoul, le Saint Evêque resplendissait tellement de la grâce de Dieu que les idoles cessèrent de rendre leur oracles trompeurs et restèrent muettes, malgré les prières et les sacrifices de leurs adeptes. Les païens étaient ainsi désespérés et se préparaient à offrir un taureau en sacrifice sur le Capitole, lorsque Saturnin vint à passer pour se rendre à un Office religieux. Dans la foule quelqu'un le reconnut et s'écria: «Voici l'ennemi de notre religion, le porte-étendard de la nouvelle secte, celui qui enseigne qu'il faut détruire nos temples, celui qui condamne nos dieux en les appelant des démons, c'est lui qui, par sa présence, nous empêche d'obtenir nos réponses accoutumées. Vengeons l'injure qu'il nous fait et qu'il fait à nos dieux. Obligeons-le à sacrifier pour apaiser les dieux ou sinon à mourir pour que sa mort, du moins, leur soit agréable!» Tandis que ses compagnons prenaient la fuite, Saturnin, gardant son calme, répondit: «Je ne connais que le seul et vrai Dieu. Comment voulez-vous que je craigne vos dieux imaginaires, alors que, selon vous, ce sont eux qui sont effrayés par moi?» A ces mots de l'Evêque, le tumulte de la foule ne fit que s'accroître. On se saisit de Saturnin, on lui attacha une grosse corde aux pieds et on le fixa derrière le taureau sauvage qui, frappé à coups d'aiguillons, se précipita furieusement hors du temple. Dès les premières marches, la tête du Saint Martyr se brisa en laissant répandre à terre sa cervelle; puis la bête, poursuivant sa course dans les rues de la ville, réduisit en lambeaux son corps jusqu'à ce que la corde se rompe à un endroit où s'élèvera plus tard une église en l'honneur du Saint.
Au mépris du danger, deux pauvres femmes chrétiennes vinrent peu après sur les lieux, déposèrent le corps de Saint Saturnin dans un cercueil de bois et l'ensevelirent dans une fosse voisine. Très fréquenté pendant des siècles par de nombreux pèlerins, le tombeau de l'Apôtre de Toulouse était célèbre pour les Miracles qui s'y accomplissaient.


(Le Synaxaire * Vie des Saints de l'Eglise orthodoxe* par le hiéromoine Macaire de Simonos Pétra »

giovedì 19 novembre 2020

19 Novembre Santi Italici ed Italo greci



Ponziano, dell'antica e nobile famiglia dei Calpurni, venne eletto papa nel 230, durante l'impero del mite e saggio Alessandro Severo, la cui tolleranza in fatto di religione permise alla Chiesa di riorganizzarsi. Ma proprio in questa parentesi di pace avvenne nella Chiesa di Roma la prima funesta scissione che contrappose al legittimo pontefice un antipapa, nella persona di quell'Ippolito, restituito da un provvidenziale martirio all'unità e alla santità. Ippolito, sacerdote, colto e austero, poco incline all'indulgenza e timoroso che in ogni riforma si celasse l'errore, era giunto ad accusare di eresia lo stesso pontefice S. Zefirino e il diacono Callisto, e quando quest'ultimo fu eletto papa nel 217, si ribellò, accettando di essere lui stesso invalidamente eletto dai suoi partigiani.
Si mantenne nello scisma anche durante il pontificato di S. Urbano I e di S. Ponziano. Intanto l'imperatore Alessandro Severo veniva ucciso in Germania dai suoi legionari e gli subentrava il trace Massimino, che rispolverò gli antichi editti persecutori nei confronti dei cristiani. Trovandosi di fronte a una Chiesa con due capi, senza pensarci su spedì entrambi ai lavori forzati in una miniera della Sardegna. Ponziano è il primo papa deportato. Era un fatto nuovo che si verificava nella Chiesa e Ponziano seppe risolverlo con saggezza e umiltà: perché i cristiani non fossero privati del loro pastore rinunciò al pontificato, e anche questa spontanea rinuncia è un fatto nuovo.
A succedergli fu il greco Antero, che governò la Chiesa per quaranta giorni soltanto. Il gesto generoso di Ponziano deve aver commosso l'intransigente Ippolito che morì infatti riconciliato con la Chiesa nel 235. Secondo un'epigrafe dettata da papa Damaso, Ippolito, pur essendosi ostinato nello scisma per un malinteso zelo, nell'ora della prova "al tempo in cui la spada dilaniava le viscere della madre Chiesa, mentre fedele a Cristo camminava verso il regno dei santi", ai seguaci che gli domandavano quale pastore seguire indicò il legittimo papa come unica guida e "per questa professione di fede meritò d'essere nostro martire".

Saint PONTIEN, pape et patriarche de Rome (230-235), confesseur sous Maximin (235).

Saint MAXIME, prêtre, martyr à Rome sous Valérien (entre 253 et 260). 

Saint HILARION d'Ibérie, ascète et thaumaturge à Garédja en Géorgie, à la Laure de Saint-Sabbas en Palestine, au Mont Olympe de Bithynie, à Rome et à Thessalonique (875 ou 882).



mercoledì 30 settembre 2020

30 Settembre Santi Martiri dal XVII al XXI secolo



Saint PROCOPE, prêtre, martyr par la main des Communistes (Russie 1918).


Saints PIERRE, VIATCHESLAV et PIERRE, prêtres, et ALEXIS, laïques, martyrs par la main des Communistes (Russie 1937).


Saint LEONIDE, prêtre, martyr par la main des Communistes (Russie 1938).


Saint NICOLAS (appelé SERAPHIN dans le monachisme) ZAGOROVSKY, prêtre, confesseur en Russie (1943).


martedì 29 settembre 2020

29 Settembre Santi Martiri dal XVII al XXI secolo


TROIS NOUVEAUX-MARTYRS anonymes, martyrs par la main des Musulmans à Vrakhori en Etolie (1786). 


Saint nouveau-martyr JEAN (Pommer), archevêque de Riga et de la Lettonie, assassiné par les Communistes (1934). 

domenica 27 settembre 2020

27 Settembre Santi Martiri dal XVII al XXI secolo



Saint hiéromartyr ANTHIME le Géorgien, métropolite de l'Hongro-Valachie, martyr par la main des Musulmans (Roumanie 1716).

http://www.johnsanidopoulos.com/2011/09/hieromartyr-anthimos-metropolitan-of.html

Saint Anthime le Géorgien, métropolite de Valachie (+1716)
http://www.johnsanidopoulos.com/2011/09/hieromartyr-anthimos-metropolitan-of.html





St Anthime líIbère (+ 1716) : Originaire de Géorgie, il fut esclave des Turcs de longues années à Constantinople. Il y apprit le grec, l'arabe, le turc et le slavon. Une fois affranchi, il s'installa à proximité du Patriarcat pour enseigner l'art des icônes brodées et des sculptures sur bois. En 1690, il fut appelé en Valachie, apprit l'art de la typographie et de l'imprimerie à Bucarest et dans son monastère de Snagov, grâce à quoi il eut une intense activité d'éditeur et d'écrivain. Il fut mis à la tête de la typographie princière. Nommé métropolite d'Hongrie-Valachie, il fut un pasteur doux et paisible. Il organisa dans tout le pays des écoles où l'enseignement était dispensé gratuitement aux enfants des familles démunies. Il fonda le monastère de Tous-les-Sts à Bucarest, appelé actuellement, monastère de St Anthime. Accusé par les Turcs en 1716 d'avoir intrigué pour rattacher la Valachie à l'empire autrichien, il fut aveuglé et envoyé en exil au monastère du Sinaï. Sur le chemin, il subit maints supplices de la part des soldats de l'escorte qui, finalement, le noyèrent dans un des affluents du Danube.




Sainte néomartyre AQUILINA (AQUILINE) de Zanglivéri(on) en Chalcidique, morte sous les verges des Turcs pour avoir refusé de renier sa foi dans le Christ Sauveur (1764).

Sainte Aquilina était originaire d'un village proche de Thessalonique. Alors qu'elle n'était encore qu'un nourisson, son père se querella un jour avec l'un de ses voisins turcs. Ils en vinrent aux coups, et le malheureux tua involontairement le Turc. Il ne put avoir la vie sauve qu'à la condition de renier sa foi et de devenir musulman, en promettant de surcroît la conversion de sa fille, lorsqu'elle en aurait l'âge. Mais la mère d'Aquilina demeurait fidèle et pieuse admiratrice des exploits des Martyrs. C'est ainsi qu'elle éduqua sa fille, lui apprenant à préférer la mort à l'apostasie. Lorsque la jeune fille eût atteint l'âge de dix-huit ans, son père lui proposa la conversion à la foi des Turcs, mais il fut fort surpris de la voir refuser et de l'entendre se déclarer prête à tous les supplices pour l'amour du Christ. Constatant sa résolution et pris de peur pour lui-même, ce père indigne et lâche livra sa fille aux autorités turques, en leur disant d'en faire ce qu'ils voulaient. La jeune fille se laissa emmener sans résistance, après avoir embrassée sa mère et l'avoir assurée qu'elle se rendrait digne de son enseignement. Ni les promesses flatteuses, ni les menaces ne l'ébranlèrent.

Vêtue d'une simple chemise, bientôt réduite en lambeaux sous les coups, la fiancée du Sauveur fut soumise à trois reprises à la bastonnade sans pitié des barbares. Loin de perdre son assurance, et comme transportée de joie par l'amour de Dieu qui brûlait en son coeur, Aquilina ne cessait de se moquer de ses bourreaux. Quand elle fut réduite à la dernière extrémité, de pieux Chrétiens la transportèrent devant sa mère, pour que celle-ci assiste à ses derniers instants. En la voyant, elle demanda toute anxieuse à sa fille si elle avait tenu bon. La Sainte lui répondit dans son dernier soupir: -«Que pensais-tu donc que je fisse, si ce n'est ce que tu m'as enseigné. Selon ton commandement, j'ai gardé la confession de notre foi». Elles rendirent toutes deux gloire à Dieu et la Sainte martyre partit pour les demeures des bienheureux. Comme on emmenait sa dépouille pour l'inhumer tous les lieux où elle passait s'emplissaient d'un suave parfum. Et cette nuit là, une lumière éclatante se dégagea de son tombeau

http://www.johnsanidopoulos.com/2010/09/saint-akylina-new-martyr-of.html

Saint DEMETRE, prêtre, martyr par la main des Communistes (Russie 1918). 

Sainte RACHEL, moniale du Grand-Habit au couvent de Borodino (Russie 1928). (Tropaire, kondakion et prière traduits en français par le père Denis Guillaume au tome XVI du Supplément aux Ménées.)

Saint PIERRE (Poliansky), métropolite de Kroutitsy, locum tenens du siège patriarcal de Moscou, martyr par la main des Communistes (Russie 1937).