domenica 16 marzo 2014

17 marzo elogio iconografico a Saint PATRICK (PATRICE, PATRICIUS), évêque et illuminateur de l'Irlande (461).



Saint PATRICK (PATRICE, PATRICIUS), évêque et illuminateur de l'Irlande (461). (Office composé en français par le père Denis Guillaume et publié au tome XIII du Supplément aux Ménées.)
 
 

 
Troparion (Tone 3)
O holy hierarch, Patrick, wonderworker, equal to the Apostles and illuminator of the Irish people, pray to the merciful God that He will pardon our transgressions.
 
Le 17 mars, mémoire de Saint PATRICK, Evêque et Illuminateur de L'IRLANDE

St Patrick
Cet apôtre de l'extrême Occident naquit en Grande-Bretagne vers l'an 383, au sein d'une famille celte romanisée et depuis longtemps chrétienne. Fils de prêtre, son père, Calpurnius, était Diacre et avait en même temps la charge de décurion1. Il possédait un domaine (villa) prospère et laissa son fils passer ses premières années dans la frivolité, sans grand souci des choses de Dieu. Lorsque Patrick eut seize ans, il fut capturé, avec de nombreux autres habitants de la région, par des pirates et vendu en Irlande à un propriétaire terrien qui lui assigna la garde de ses troupeaux dans la montagne. Les rigueurs de l'exil en cette terre étrangère et presque entièrement adonnée au paganisme, et le contact avec la nature tournèrent son coeur vers Dieu, et il commença à mener une vie de pénitence, passant ses jours et la plus grande partie de ses nuits dans la prière, à genoux sur la terre gelée ou détrempée par les pluies, sans en ressentir aucune gêne, tant son âme était remplie de divines consolations.

Au bout de six années de cette captivité qui était devenue paradis de délices, il entendit une nuit une voix qui lui disait : « Tu as bien fait de jeûner et de prier, Dieu a entendu ta prière, va maintenant, retourne dans ta patrie, ton bateau est prêt! » Plein de confiance, il prit alors la fuite et, marchant au hasard pendant plus de 320 kilomètres, il parvint à un port et s'embarqua sur un bateau de marchands païens. Au bout de trois jours, ils débarquèrent sur une terre déserte et inconnue22 et se mirent en marche, à la recherche d'une habitation. Ils errèrent pendant près d'un mois en proie à la faim, et finalement demandèrent à Patrick d'intercéder auprès de son Dieu pour les sauver. Dès que le jeune chrétien éleva les mains, un troupeau de porcs apparut et les hommes purent en abattre pour se rassasier. Après diverses tribulations, Patrick parvint à regagner sa patrie, où il fut de nouveau enlevé par des pirates, mais il retrouva la liberté au bout de deux mois, conformément à une prédiction qu'il avait reçue.

Ayant regagné la demeure familiale, il eut une nouvelle vision un personnage céleste du nom de Victorius se présenta devant lui en montrant un paquet de lettres. Ouvrant la première, il lut : « Voix de l'Irlande! Saint garçon, nous te prions de venir encore marcher parmi nous. » Et il crut alors entendre la voix des hommes de la forêt de Foclut, où il avait passé ses années de captivité. Ressentant en lui l'appel de Dieu, il décida de se préparer à évangéliser ces barbares, après avoir complété au préalable sa formation ecclésiastique négligée dans sa jeunesse. Il se rendit alors en Gaule, séjourna dans divers centres monastiques, en particulier à Lérins, et demeura pendant près de quinze ans à Auxerre pour suivre l'enseignement de
Saint Germain (cf. 31 juillet), qui l'ordonna Diacre.

Lorsque Saint Germain revint de sa mission en Angleterre où il avait lutté contre les hérétiques pélagiens (429), il ramena des nouvelles sur le grand besoin de missionnaires pour la terre d'Irlande. Saint Pallade3, Diacre de Rome, fut alors consacré Evêque par le Pape Célestin 1er(431) dans le but de gouverner et d'organiser les Chrétiens dispersés d'Irlande. Mais celui-ci se heurta immédiatement à de grandes difficultés, il fonda seulement trois Eglises et fut surpris par la mort au bout de quelques mois. Saint Patrick reçut alors la consécration épiscopale des mains de Saint Germain, avec mission d'évangéliser les barbares d'Irlande. Il était en effet bien préparé à cette tâche, non seulement par l'appel de Dieu, mais aussi parce qu'il connaissait bien la langue et les moeurs de ces peuplades. Se souvenant de ses péchés de jeunesse, il hésita à accepter l'Ordination, mais une nouvelle vision vint lui confirmer que telle était la volonté du Seigneur.

A la tête d'une petite troupe de Clercs, il débarqua dans l'île, à ]`endroit même où Saint Pallade était lui aussi arrivé, et il se rendit sans tarder à une grande assemblée que tenaient périodiquement les chefs de clans. Il prêcha intrépidement le Christ devant ces farouches guerriers et parvint à en convertir quelques-uns, obtenant ainsi la conversion de leurs peuples, et des terrains pour y fonder des Eglises et des Monastères. Il parcourut toute l'Irlande, surtout dans sa partie nord, proclamant infatigablement la parole de Dieu, en s'adressant de préférence d'abord aux chefs de clans et aux rois locaux. C'est ainsi qu'il put convertir les rois de Dublin, de Munster et les sept fils du roi de Connaught. Il se heurtait partout à l'opposition des druides, qui usaient contre l'Apôtre de leurs sortilèges magiques, mais par la puissance de Dieu, Patrick les réduisait à limpuissance et il en convertit même certains qui devinrent des Prêtres pieux et zélés pour l'évangélisation de leurs frères. Après avoir prêché dans le royaume d'Oriel, il fonda un Monastère à Armagh, qui fut le centre de ses voyages missionnaires et devint par la suite le siège archiépiscopal de l'Irlande. Affrontant violences, menaces et dangers de toutes sortes dans un mépris complet de lui-même et sans faire aucun cas de ses capacités personnelles, Patrick traversait ces terres inhospitalières en laissant Dieu parler par son intermédiaire. Bien qu'il dédaignât les artifices de l'éloquence, sa parole, tout imprégnée de références et de citations de l'Ecriture Sainte, avait une force divine pour amener au Christ non seulement le peuple mais aussi les bardes qui, se faisant moines, mirent au service de l'Evangile leurs talents poétiques et composèrent des hymnes si belles que les Anges se penchaient, dit-on, du haut du Ciel pour les écouter. Ordonnant Prêtres et Evêques, Saint Patrick organisa la nouvelle Eglise, en respectant avec sagesse les caractères originaux du peuple irlandais. Ses Evêques n'avaient pas en général leur siège dans les cités mais dans les monastères, lesquels connurent dans les générations suivantes un essor considérable et firent de l'Irlande une nouvelle Thébaïde, d'où sortirent quantité de moines, hardis missionnaires et voyageurs infatigables, qui contribuèrent grandement à la ré-évangélisation de l'Europe après les invasions barbares4.

Qu'il soit en séjour dans un de ces monastères-évêchés ou en voyage, Saint Patrick ne manquait jamais à l'accomplissement de sa règle quotidienne de prière, qui consistait en la récitation complète du Psautier, avec tous les Cantiques de l'Ancien Testament et d'autres textes inspirés comme l'Apocalypse de Saint Jean. Il faisait cent fois le signe de croix à chaque heure du jour, et quand il rencontrait une croix sur son chemin, il descendait de son char pour se prosterner devant elle. Dans ces tournées missionnaires, il faillit plus d'une fois être tué par ses opposants, mais l'Ange de son Eglise le tirait du danger pour le profit des fidèles. Lui qui avait connu les souffrances de la servitude, il se faisait le défenseur des populations en proie aux incursions des pirates, et il excommunia Coroticus, le chef d'une horde bretonne, qui, débarquant au milieu d'une peuplade baptisée la veille, avait massacré plusieurs néophytes et en avait capturé d'autres pour les vendre en esclaves. Quelques mois après Coroticus, qui avait refusé de se repentir, fut frappé d'aliénation mentale et mourut dans le désespoir.

Parvenu à l'âge de quatre-vingts ans, Saint Patrick se retirant un peu au bout de trente années d'épiscopat, écrivait dans sa Confession « Je le confesse à mon Seigneur et je ne rougis pas en Sa présence depuis que je L'ai connu dans ma jeunesse, l'amour de Dieu a grandi en moi, et jusqu'à présent, par la grâce du Seigneur, j'ai gardé la Foi ( ... ). Lui qui a si souvent pardonné ma sottise et ma négligence pour répondre à ce que l'Esprit m'inspirait, a eu pitié de moi en faveur de milliers et de milliers d'hommes, parce qu'Il voyait que je Lui étais disponible. Plaise à Dieu que mes fils me dépassent en oeuvres plus élevées et en fruits de salut ! Ce sera ma gloire, car "un fils sage est la gloire de son père" (Prov. 10:1). Mes bien-aimés, c'est vous et non vos richesses que j'ai recherchés. Ce qui m'avait été donné gratuitement, je l'ai distribué de même. A vous vos biens, à moi les fatigues et les dangers, et je suis allé vers vous et partout à cause de vous, même jusqu'aux régions où. nul n'était jamais venu baptiser. Par la grâce de Dieu, j'ai tout accompli avec vigilance et de grand coeur pour votre salut ( ... ). Le Christ Seigneur fut pauvre pour nous, et moi, pauvre et malheureux, je m'attends chaque jour à être assassiné, pris au piège ou réduit en servitude; mais, à cause des promesses du ciel, je ne redoute rien de tout cela, me jetant moi-même dans les mains de Dieu tout-puissant qui m'a choisi pour cette mission (...). Comment Lui rendrais-je tous Ses bienfaits envers moi? et s'il m'est arrivé de réaliser quelque oeuvre bonne pour mon Dieu que j'aime, que nul ne dise que c'est l'ignorant que je suis qui l'a faite, mais que ce fut un don de Dieu. Je Lui demande de m'accorder de verser mon sang pour Son Nom, dussé-je être privé de sépulture et que mon cadavre, déchiré en lambeaux, fût abandonné en pâture aux oiseaux de proie et aux bêtes féroces »5.

Avant son repos, qui lui avait été annoncé par Dieu, Patrick entreprit une dernière tournée d'inspection. Apercevant au bord du chemin un buisson qui brûlait sans se consumer, il s'approcha et entendit un Ange qui lui annonçait, entre autres promesses, qu'il devrait juger le peuple irlandais au dernier jour. Il retourna à Saul, en Uldie, et s"endormit en paix, accompagné par les hymnes des Armées célestes, le 17 mars 461. On plaça ensuite son corps sur un char traîné par deux boeufs sauvages qui s'arrêtèrent dans un endroit où l'on creusa sa sépulture et qui fut appelé par la suite Down-Patrick6

L'Irlande devenue, grâce aux labeurs de Saint Patrick, l'île des saints, le vénère avec ferveur comme son principal protecteur et lui a consacré plus de deux cents églises. Son culte se répandit aussi largement dans tout l'Occident.

1. Membre de l'administration locale responsable de la perception des impôts.
2. Selon certains il s'agirait d'une région de Gaule récemment dévastée par les barbares. selon d'autres plus probablement d'une région de Grande-Bretagne.
3. Mémoire le 6 juillet.
4. Cf. en particulier les notices de St Columba d'lona (9 juin) et de St Colomban de Luxeuil (21 nov.).
5. St Patrick, Confession, 44-59 (SC 249, 118-128).
6. Une tradition irlandaise rapporte que peu avant son repos le Saint visita Sainte Brigitte (cf. le1er fév.) et lui demanda de tisser le linceul dans lequel il fut inhumé.
 
 
LE CANON DE SAINT PATRICK
St PatrickaaaSaint Patrick est l'un des grands Saints de l’Eglise d'Irlande.
Il est vénéré sous le nom "d'Illuminateur de l'Irlande" (387-465).
Il écrivit une très belle prière, sous le nom de "Canon de Saint Patrick" L'habitude s'est prise de la dire au début de la journée, il est utile de la dire au moment de partir en voyage, avant de rencontrer un ennemi du Christ, chaque fois qu'il y a lieu de penser que le diable est en train d'agir dans notre maison ou autour de nous.
TEXTE DU CANON :
aaaSaint Patrick a composé cette hymne au temps de Lœgaire Mac Neil. Tout homme qui le chantera chaque jour en méditant pieusement devant Dieu, les démons ne pourront se maintenir devant sa face.
aaaCette prière lui sera une défense contre tout poison et envie, elle lui sera une sauvegarde contre la mort subite. Elle sera une cuirasse pour son âme après la mort.
aaaSaint Patrick chanta ce canon quand des embûches étaient dressées contre Lui par le roi Lœgaire pour l'empêcher de semer la foi à Tora en Irlande. Ceux qui l'attendaient pour lui nuire crurent voir des daims avec, derrière eux, un faon. Voilà pourquoi la tradition celtique irlandaise nomme cette prière "Faed Fiada", c'est-à-dire "Cri du Daim".
La même tradition nous présente ce texte comme cuirasse de la foi, pour protéger le corps et l'âme contre les démons, et les hommes, et les vices.
    Je me lève aujourd'hui
    par une force puissante,
    l'invocation de la Trinité,
    la croyance à la Trinité,
    la confession de l’Unité du Créateur du monde.
    Je me 1ève aujourd'hui par
    la force de la naissance du Christ et de Son Baptême,
    la force de Sa Crucifixion et de Sa mise au tombeau,
    la force de Sa Résurrection et de Son Ascension,
    la force de Sa Venue au jour du Jugement.
    Je me lève aujourd'hui,
    par la force des ordres des Chérubins,
    dans l'obéissance des Anges,
    dans le service des Archanges,
    dans l'espoir de la Résurrection,
    dans les prières des Patriarches,
    dans les prédications des Prophètes,
    dans les prédications des Apôtres,
    dans les fidélités des Confesseurs,
    dans l'innocence des Vierges Saintes,
    dans les actions des Hommes Justes.
    Je me 1éve aujourd'hui
    par la force du Ciel,
    lumière du Ciel,
    lumière du Soleil,
    éclat de la Lune,
    splendeur du Feu,
    vitesse de l'éclair,
    rapidité du vent,
    profondeur de la mer,
    stabilité de la terre,
    solidité de la pierre.
    Je me 1éve aujourd'hui,
    par la force de Dieu pour me guider,
    puissance de Dieu pour me soutenir,
    intelligence de Dieu pour me conduire,
    œil de Dieu pour regarder devant moi,
    oreille de Dieu pour m'entendre
    parole de Dieu pour parler pour moi,
    main de Dieu pour me garder,
    chemin de Dieu pour me précéder,
    bouclier de Dieu pour me protéger,
    armée de Dieu pour me sauver,
    des filets des démons,
    des séductions des vices,
    des inclinations de la nature,
    de tous les hommes qui me désirent du mal,
    de loin et de près,
    dans la solitude et dans une multitude.
    J'appelle aujourd'hui toutes ces forces
    entre moi et le mal,
    contre toute force cruelle impitoyable
    qui attaque mon corps et mon âme,
    contre les incantations des faux prophètes,
    contre les lois noires du paganisme,
    contre les lois fausses des hérétiques,
    contre la puissance de l'idolâtrie,
    contre les charmes des sorciers,
    contre toute science qui souille
    le corps et l'âme de l'homme.
    Que le Christ me protège aujourd'hui
    contre le poison, contre le feu,
    contre la noyade, contre la blessure,
    pour qu'il me vienne une foule de récompenses,
    le Christ avec moi,
    le Christ devant moi,
    le Christ derrière moi,
    le Christ en moi,
    le Christ au-dessus de moi,
    le Christ au-dessous de moi,
    le Christ à ma droite,
    le Christ à ma gauche,
    le Christ en largeur,
    le Christ en longueur,
    le Christ en hauteur,
    le Christ dans le cœur
    de tout homme qui pense à moi,
    le Christ dans toutœil qui me voit,
    le Christ dans toute oreille qui m'écoute.
    Je me lève aujourd'hui
    par une force puissante
    l'invocation à la Trinité,
    la croyance à la Trinité,
    la confession de l'unité
    du Créateur du monde.
    Au Seigneur est le salut,
    au Christ est le salut.
    Que Ton salut Seigneur soit toujours avec nous.

    Amin !
Fête le 17 mars

Tropaire :
    Comme docteur et pasteur suprême, Saint Patrick, tu as montré le chemin qui mène vers la vie ; et, comme chef d’Eglise, tu as illuminé ta patrie ; l’ayant fait renaître par l’Esprit-Saint, tel un olivier au paradis spirituel, en Sainteté tu as fait croître tes enfants ; c’est pourquoi, te vénérant comme le compagnon des Apôtres et des Pontifes Saints, nous te prions d’intercéder auprès du Christ Dieu pour qu’il accorde à nos âmes la grâce du salut.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
above: Sts. Polycarp (l.) and Patrick (r.), from Annunciation Greek Orthodox Church, Oecumenical Patriarchate, Modesto, California. 
 
 
 
 
St. Patrick (with St. Mary of Egypt on the left) by the hand of Mother Justina, Greek Old Calendarist convent of St. Elizabeth, Etna, California
 
 
 
 
 
Old English liturgical books give the following Officium or Introit for the Liturgy on the day of St. Patrick: "Behold the day made honourable by the righteousness of our mighty father, who dwelt amongst the people as a bright light of high rejoicing, wherefore The Lord established a covenant of peace with him, the King of kings, disclosing to all men the words of salvation, safeguarded His servant in the midst of royal threats, and He made him a ruler. It is meet Thou hast established as a hierarch on his throne raised up on high, him obedient to Thee, O Christ, that the dignity of the priesthood might be his. For he fought well upon the earth; now he reigneth in the stars for ever." (Ecclus. 45:24, trope "Ecce dies")

From the complete Old Sarum Rite Missal, (c) 1998 St. Hilarion Press
 
 
 
 
San Patrizio è il patrono e l’apostolo dell’Isola Verde e la sua opera diede tanto frutto; infatti in Irlanda la predicazione del Vangelo non ha avuto nessun martire, sebbene i nativi fossero forti guerrieri e i suoi abitanti sono da sempre fierissimi cristiani.
Patrizio nacque nella Britannia Romana nel 385 ca. da genitori cristiani appartenenti alla società romanizzata della provincia.
Il padre Calpurnio era diacono della comunità di Bannhaven Taberniae, loro città d’origine e possedeva anche un podere nei dintorni.
Il giovane Patrizio trascorse la sua fanciullezza e l’adolescenza in serenità, ricevendo un’educazione abbastanza elevata; a 16 anni villeggiando nel podere del padre, venne fatto prigioniero insieme a migliaia di vittime dai pirati irlandesi e trasferito sulle coste nordiche dell’isola, qui fu venduto come schiavo.
Il padrone gli affidò il pascolo delle pecore; la vita grama, la libertà persa, il ritrovarsi in terra straniera fra gente che parlava una lingua che non capiva, la solitudine con le bestie, resero a Patrizio lo stare in questa terra verde e bellissima, molto spiacevole, per cui tentò ben due volte la fuga ma inutilmente.
Dopo sei anni di servitù, aveva man mano conosciuto i costumi dei suoi padroni, imparandone la lingua e così si rendeva conto che gli irlandesi non erano così rozzi come era sembrato all’inizio.
Avevano un organizzazione tribale che si rivelava qualcosa di nobile e i rapporti tra le famiglie e le tribù erano densi di rispetto reciproco.
Certo non erano cristiani e adoravano ancora gli idoli, ma cosa poteva fare lui che era ancora uno schiavo; quindi era sempre più convinto che doveva fuggire e il terzo tentativo questa volta riuscì.
Si imbarcò su una nave in partenza con il permesso del capitano e dopo tre giorni di navigazione sbarcò su una costa deserta della Gallia, era la primavera del 407, l’equipaggio e lui camminarono per 28 giorni durante i quali le scorte finirono, allora gli uomini che erano pagani, spinsero Patrizio a pregare il suo Dio per tutti loro; il giovane acconsentì e dopo un poco comparve un gruppo di maiali, con cui si sfamarono.
Qui i biografi non narrano come lasciò la Gallia e raggiunse i suoi; ritornato in famiglia Patrizio sognò che gli irlandesi lo chiamavano, interpretò ciò come una vocazione all’apostolato fra quelle tribù ancora pagane e avendo ricevuto esperienze mistiche, decise di farsi chierico e di convertire gl'irlandesi.
Si recò di nuovo in Gallia (Francia) presso il santo vescovo di Auxerre Germano, per continuare gli studi, terminati i quali fu ordinato diacono; la sua aspirazione era di recarsi in Irlanda ma i suoi superiori non erano convinti delle sue qualità perché poco colto.
Nel 431 in Irlanda fu mandato il vescovo Palladio da papa Celestino I, con l’incarico di organizzare una diocesi per quanti già convertiti al cristianesimo.
Patrizio nel frattempo completati gli studi, si ritirò per un periodo nel famoso monastero di Lérins di fronte alla Provenza, per assimilare con tutta la sua volontà la vita monastica, convinto che con questo carisma poteva impiantare la Chiesa tra i popoli celti e scoti, come erano chiamati allora gli irlandesi.
Con lo stesso scopo si recò in Italia nelle isole di fronte alla Toscana, per visitare i piccoli monasteri e capire che metodo fosse usato dai monaci per convertire gli abitanti delle isole.
Non è certo che abbia incontrato il papa a Roma, comunque secondo recenti studi, Patrizio fu consacrato vescovo e nominato successore di Palladio intorno al 460, finora gli antichi testi dicevano nel 432, in tal caso Palladio primo vescovo d’Irlanda avrebbe operato un solo anno, invece è più probabile che sia arrivato nell’isola intorno al 432 e confuso dai cronisti con Patrizio, perché il cognome di Palladio o il suo secondo nome, era appunto Patrizio.
Il metodo di evangelizzazione fu adatto ed efficace, gli irlandesi (celti e scoti) erano raggruppati in un gran numero di tribù che formavano piccoli stati sovrani (tuatha), quindi occorreva il favore del re di ogni singolo territorio, per avere il permesso di predicare e la protezione nei viaggi missionari.
Per questo scopo Patrizio faceva molti doni ai personaggi della stirpe reale ed anche ai dignitari che l’accompagnavano. Il denaro era in buona parte suo, che attingeva dalla vendita dei poderi paterni che aveva ereditato, non chiedendo niente ai suoi fedeli convertiti per evitare rimproveri d’avarizia.
La conversione dei re e dei nobili a cui mirava per primo Patrizio, portava di conseguenza alla conversione dei sudditi. Introdusse in Irlanda il monachesimo che di recente era sorto in Occidente e un gran numero di giovani aderirono con entusiasmo facendo fiorire conventi di monaci e vergini.
Certo non tutto fu facile, le persone più anziane erano restie a lasciare il paganesimo e inoltre Patrizio e i suoi discepoli dovettero subire l’avversione dei druidi (casta sacerdotale pagana degli antichi popoli celtici, che praticavano i riti nelle foreste, anche con sacrifici umani), i quali lo perseguitarono tendendogli imboscate e una volta lo fecero prigioniero per 15 giorni.
Patrizio nella sua opera apostolica ed organizzativa della Chiesa, stabilì delle diocesi territoriali con vescovi dotati di piena giurisdizione, i territori diocesani in genere corrispondevano a quelli delle singole tribù.
Non essendoci città come nell’impero romano, Patrizio seguendo l’esempio di altri santi missionari dell’epoca, istituì nelle sue cattedrali Capitoli organizzati in modo monastico come centri pastorali della zona (Sinodo).
Predicò in modo itinerante per alcuni anni, sforzandosi di formare un clero locale, infatti le ordinazioni sacerdotali furono numerose e fra questi non pochi discepoli divennero vescovi.
Secondo gli “Annali d’Ulster” nel 444, Patrizio fondò la sua sede ad Armagh nella contea che oggi porta il suo nome; evangelizzò soprattutto il Nord e il Nord-Ovest dell’Irlanda, nel resto dell’Isola ebbe dal 439 l’aiuto di altri tre vescovi continentali, Secondino, Ausilio e Isernino, la cui venuta non è tanto chiaro se per aiuto a Patrizio o indipendentemente da lui e poi uniti nella collaborazione reciproca.
Benché il santo vescovo vivesse per carità di Cristo fra ‘stranieri e barbari’ da anni, in cuor suo si sentì sempre romano con il desiderio di rivedere la sua patria Britannia e quella spirituale la Gallia; ma la sua vocazione missionaria non gli permise mai di lasciare la Chiesa d’Irlanda che Dio gli aveva affidato, in quella che fu la terra della sua schiavitù.
Patrizio ebbe vita difficile con gli eretici pelagiani, che per ostacolare la sua opera ricorsero anche alla calunnia, egli per discolparsi scrisse una “Confessione” chiarendo che il suo lavoro missionario era volere di Dio e che la sua avversione al pelagianesimo scaturiva dall’assoluto valore teologico che egli attribuiva alla Grazia; dichiarandosi inoltre ‘peccatore rusticissimo’ ma convertito per grazia divina.
L’infaticabile apostolo concluse la sua vita nel 461 nell’Ulster a Down, che prenderà poi il nome di Downpatrick.
Durante il secolo VIII il santo vescovo fu riconosciuto come apostolo nazionale dell’Irlanda intera e la sua festa al 17 marzo, è ricordata per la prima volta nella ‘Vita’ di s. Geltrude di Nivelles del VII secolo.
Intorno al 650, s. Furseo portò alcune reliquie di s. Patrizio a Péronne in Francia da dove il culto si diffuse in varie regioni d’Europa;
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


Dalla «Confessione» di san Patrizio, vescovoRenderò grazie al mio Dio senza mai stancarmi, perché mi ha conservato fedele nel giorno della prova, sicché oggi posso offrire in sacrificio come ostia vivente la mia vita a Cristo, mio Dio, che mi ha salvato da tutti i miei affanni. Gli dirò: Chi sono io, o Signore, o quale vocazione mi hai tu chiamato per ricoprirmi di tanti favori?
Oggi, dovunque mi trovo, mi posso rallegrare sempre e magnificare il tuo nome tra le genti non solo nella prosperità, ma anche nelle afflizioni. Qualunque cosa, buona o cattiva che sia, devo sempre accoglierla con animo sereno e rendere incessanti grazie a Dio, il quale mi ha fatto dono di una fede incrollabile in lui e mi darà ascolto.
Ancora in questi ultimi giorni della mia vita, sto pensando se intraprendere un'opera veramente santa e meravigliosa; se imitare cioè quei santi di cui il Signore aveva già predetto che avrebbero annunziato il suo vangelo «in testimonianza a tutte le genti», prima della fine del mondo.
Da dove è venuta in me questa sapienza, che prima non avevo? Io non sapevo neppure contare i giorni, nè ero capace di gustare Dio. Come mai dunque mi è stato dato un dono così grande, così salutare, come è quello di conoscere Dio e di amarlo? Chi mi ha dato la forza di abbandonare la patria e i genitori, di rifiutare gli onori che mi venivano offerti e di venire tra le genti di Irlanda a predicare il Vangelo, sopportando gli oltraggi degli increduli e l'infamia dell'esilio, senza contare le numerose persecuzioni fino alla catene e al carcere? Così ho sacrificato la mia libertà per la salvezza degli altri!
Se ne sarò degno sono pronto anche a dare, senza esitazione e molto volentieri, la mia vita per il suo nome. Se il Signore me ne farà la grazia, desidero consacrare tutte le mie forze a questa causa. Ho tanti debiti verso il Signore perché egli mi ha fatto il dono inestimabile di rigenerare in lui con la mia opera molti popoli e di portarli alla pienezza della vita cristiana. Per la sua grazia ho potuto ordinare in tutti i loro villaggi alcuni chierici, a cui affidare queste genti, venute da poco alla fede. Questo è veramente un popolo che il Signore ha chiamato a sé dagli estremi confini della terra, come aveva promesso anticamente, per mezzo dei profeti: «A te verranno i popoli dall'estremità della terra e diranno: i nostri padri ereditarono molte menzogne, vanità che non giovano a nulla» (Ger 16, 19). E ancora: Ti ho posto come luce per le genti, percjè tu sia loro salvezza sino all'estremità della terra (cfr. Is 49, 6). Attendo il compimento della sua promessa. Egli, infatti che non inganna mai alcuno, dice nel vangelo: «Verranno dall'oriente e dall'occidente e siederanno a mensa con Abramo, Isacco e Giacobbe» (Mt 8, 11). Siamo certi perciò che i credenti verranno da ogni parte del mondo. (Cap. 14-16; PL 53, 808-809)

http://www.allmercifulsavior.com/icons/Icons-Patrick.htm
 

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