Saint TUGDUAL (PABU, THUGAL), Gallois de nation, abbé de Lanpabu, puis évêque de Tréguier en Bretagne (553 ou 564).
Tre località della penisola di Lleyn, parte settentrionale della baia di Cardigan, portano ancora oggi il nome di Tutwal, Tugdual o Tual. Questo misterioso santo non compare negli antichi calendari del Galles, ma il suo culto è assai diffuso in Bretagna ove si narra si fosse trasferito con la madre, la sorella ed alcuni monaci a Lan Pabu ed a Léon. Fondò anche diversi altri monasteri. Suo cugino Deroc era signore del luogo, ma la tradizione vuole che Tutwal si sia recato a Parigi per ottenere dal re franco Childeberto I la conferma dei suoi titoli. Il sovrano non solo acconsentì, ma volle che il santo divenisse il primo vescovo di Treher, l'odierna Trégueir, ove poi visse sino alla morte nel monastero che vi aveva fondato. Sull'isoletta orientale disabitata di Tudwal (Ynis Tudwal), al largo di Abersoch nella penisola di Lleyn, si scorgono ancora le rovine di un'antica cappella dedicata a San Tutwal, che pare essere stata il suo eremo prediletto, menzionata anche nei documenti locali riguardanti la riscossione dei dazi del 1291. Il nome del santo compare in una litania bretone
Troparion of St Tudwal tone 1
Having left thy native Wales/ thou didst serve God in Brittany, O Father
Tudwal,/ and both by thy zealous preaching and thy piety thou didst win
souls for Christ./ Wherefore we hasten to thee, O radiant Hierarch,/
that thou wouldst intercede for us that our souls may be saved
La vie de saint Tugdual | ||||
aint
Tugdual, considéré comme fondateur du diocèse de Tréguier, naquit dans
une famille princière du pays de Galles. Ses parents sont aussi vénérés
comme saints. Elevé dans à l’école monastique de saint Iltud avec son
frère saint Léonore, le jeune Tugdual demanda son admission au
monastère. Son noviciat fut semé d’épreuves spirituelles : « le démon ne
lui donnoit le repos ny jour ny nuit ; luy, pour se conserver, se
mattoit et affligeoit de jeûnes, veilles et abstinences continuelles et
d’une continuelle oraison : son manger étoit un peu de pain et quelques
légumes ; son boire de l’eau claire ; son lit de plancher », raconte
Albert le Grand au XVIIe dans son style fleuri, reprenant le schéma
classique des vies des saints moines et pontifes irlandais – ce qui
n’exclue pas une large part de réalité.
’abbé
de son monastère étant décédé, il fut nommé à sa place. Vers 545,
Tugdual fut averti par une vision de la nécessité d’émigrer en
Armorique. Prenant avec lui sa mère, sa sœur et 72 disciples, il
s’embarqua de façon miraculeuse et accosta de même en face du Conquet.
Il s’en fut trouver le comte d’Occismor, actuel Saint-Pol-de- Léon, qui
lui accorda un domaine, averti de sa sainteté par la guérison d’un
boiteux. Le lieu s’appelle aujourd’hui Trébabu, la paroisse de Pabu,
déformation du nom de Tugdual.
Le
monastère s’agrandit vite, le nombre des moines augmentant et Tugdual
s’en alla cherchant un nouveau lieu d’élection, propice à la vie
monastique. Sur son passage, il guérit, enseigne et console, si bien que
sa renommée s’étend dès lors dans ces contrées du nord de la Bretagne.
Un
sien cousin, Deroch, fils de ce Riwall qui avait accordait à Brieuc un
terrain dans la même région invita Tugdual à ne pas limiter son zèle au
Léon, où s’illustrait déjà Pol Aurélien et lui donna un terrain à
l’embouchure du Guindy et du Jaudy, qui devait devenir la ville de
Tréguier (du breton Landreger, trois rivières), formée peu à peu autour
du monastère fondé par Tugdual.
elon
la tradition, Tugdual se serait rendu à Paris, visiter le roi des
Francs Childebert, afin d’obtenir quelques garanties pour ses
monastères. Il fut introduit auprès du roi par l’évêque d’Angers Aubin,
originaire de la Bretagne sud. A son retour, et sans doute à la demande
de Childebert, Tugdual fut ordonné évêque-abbé, selon le mode celtique
vers 532 (1).
Il s’emploie à l’évangélisation des populations environnantes, prenant
conseil, dit-on de Pol Aurélien, ce qui est fort possible, et de
Corentin, chose beaucoup moins probable : selon la chronologie que l’on
prendra en compte, Corentin est alors soit n'est pas encore né, soit est
déjà mort depuis longtemps. Il se serait attiré dans cet apostolat de
solides inimitiés, et la tradition le fait alors gagner Rome, vers 548,
mais il s’agit vraisemblablement d’une légende. Quantité de miracles
sont attribués à Tugdual, tant de son vivant qu’après sa mort.
Sentant
venir sa fin, Tugdual désigna comme successeur le moine Ruellin. Il
s’éteignit un 30 novembre, selon les sources en 553, 559 ou 564.
e
diocèse de Tréguier comme tel, tout comme celui de Saint-Brieuc
n’exista pas officiellement jusqu’au 9e siècle. L’évêque-abbé du
monastère fondé par saint Tugdual gouvernait néanmoins les paroisses et
territoires dépendant de l’abbaye et c’est tout naturellement que ces
territoires furent commués en diocèse. L’évêché fut supprimé à la
Révolution, fondu à celui de Saint-Brieuc. Quantité de paroisses, de
chapelles et de village sont dédiés à saint Tugdual en Bretagne du nord.
Les reliques du saint furent transportées en 878 à Laval, où la
cathédrale est toujours dédiée à saint Tugal, puis à Chartres. Les
reliques conservées à Laval furent en partie brûlées par les
calvinistes. Celles de Chartres furent rendues en partie à Tréguier où
elles furent sauvées des fureurs révolutionnaires par de pieux
paroissiens. Elles sont toujours conservées dans la cathédrale, mais le
culte de saint Yves avait jusqu’à ces dernières années considérablement
éclipsé celui du saint fondateur. La cité bâtie autour de l’abbatiale
fut détruite au IXe siècle par les vikings. La cathédrale actuelle date
du XIVe siècle. Tréguier demeura longtemps une ville épiscopale, ville
intellectuelle aussi où prospéra la troisième imprimerie de Bretagne. La
Révolution, en supprimant le passé épiscopal de la ville et en
saccageant la cathédrale fut un traumatisme dont Tréguier ne se releva
guère.
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http://stmaterne.blogspot.it/search?q=Saint+Tugdual%2C+un+des+saints+du+%22Tro+Breizh
Saint TROJAN (TROYEN, TROJANUS), évêque de Saintes en Saintonge (vers 532 ou 550).
Saint PREDEN, ermite à Trébeurden en Bretagne (VIème ou VIIème siècle).
Saint PREDEN, ermite à Trébeurden en Bretagne (VIème ou VIIème siècle).
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