giovedì 8 febbraio 2018
9 febbraio Santi Martiri dal XVI al XXI secolo
Sur ces entrefaites, la persécution contre les Chrétiens s'étant ranimée, Sapricius fut arrêté et traduit devant le tribunal du proconsul. Il confessa avec fermeté qu'il était Prêtre Chrétien et qu'il préférait la mort plutôt que de sacrifier aux faux dieux. Comme il restait inébranlable sous la torture, il fut condamné à être décapité. Pendant qu'on le conduisait vers le supplice, Nicéphore, inquiet de voir son ami sacrifier ainsi vainement sa vie au nom du Christ alors qu'il était séparé de son frère, vint se jeter devant lui, en criant : « Martyr du Christ, pardonne-moi les fautes pour lesquelles tu es fâché contre moi! » Froid et insensible comme la pierre, Sapricius continua son chemin. Nicéphore, sans se décourager, alla l'attendre à un autre endroit et renouvela sa demande sous les quolibets des soldats de l'escorte, mais sans plus de succès. Il répéta encore une fois sa démarche quand le cortège arriva sur les lieux de l'exécution, en versant un flot abondant de larmes, mais il ne trouva pour réponse que la colère et les injures du Martyr.
Au moment même, où le bourreau tenait le glaive levé et où la couronne inflétrissable du Martyre s'apprêtait à descendre du ciel, Dieu retira Sa grâce de l'indigne Sapricius qui se tourna soudain vers le bourreau et lui demanda : « Pourquoi donc veux-tu me couper la tête? » - « Parce que tu refuses de te soumettre aux ordres de l'empereur et d'adorer les idoles. » - « Ne me faites pas mourir pour cela, reprit-il lâchement, car je suis prêt à sacrifier aux dieux. » Nicéphore s'écria en pleurs : « Non, mon Frère bien-aimé, ne fais pas cela! Ne perds pas une couronne que tu as préparée par tant de souffrances, en reniant ainsi le Seigneur! » Mais celui qui était resté si opiniâtrement sourd aux propositions de paix de son ami ne l'écouta pas davantage et resta obstiné dans sa résolution. Nicéphore se tourna alors vers le bourreau, en s'écriant : « Je suis Chrétien. Je crois en Notre Seigneur Jésus-Christ que celui-ci vient de renier. Laissez-le aller et faites-moi mourir à sa place! »
Saint BASILE, prêtre, martyr par la main des Communistes (Russie 1930).
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