24 FEBBRAIO santi feste e memorie
Saint
MONTAN, LUCIEN, JULIEN, VICTORIC, FLAVIEN, JULIEN, VICTOR, PRIMOLE,
RENUS et DONATIEN, disciples de saint Cyprien, martyrs à Carthage sous
Valérien (259).
Saints PAUL et PRIMITIVE, martyrs à Rome.
Saints PAUL et PRIMITIVE, martyrs à Rome.
Mémoire de la première (IV ème siècle) et de la seconde (452) invention du chef du saint et glorieux Prophète et Précurseur JEAN le BAPTISTE. (Officetraduit en français par le père Denis Guillaume au tome II des Ménées. Autres stichères pour cet office traduites en français par le père Denis Guillaume au tome II du Supplément aux Ménées.)
Le
banquet d'Hérode ayant été arrosé par le sang du plus grand des
Prophètes et Précurseur du Christ, les disciples de Jean allèrent
ensevelir son corps (Mat. 14:11), pendant que la perfide Hérodiade,
s'étant saisie de la tête sanglante qu'on lui avait présentée sur un
plateau, la faisait enterrer profondément dans un lieu
indigne, proche du palais d'Hérode à Macheronte1.
Bien longtemps après, deux moines venus d'Orient arrivèrent en Palestine pour vénérer les Lieux Saints. Le Saint Précurseur leur apparut de nuit, à l'un et à l'autre séparément, et leur dit : « Rendez-vous au palais d'Hérode, vous y trouverez là ma tête qui gît sous terre. » Guidés par la grâce divine, ils n'eurent pas de peine à découvrir l'endroit où était enfouie la précieuse Relique, et, rendant grâce à Dieu, ils la mirent dans un sac et prirent le chemin du retour.
Sur la route, ils rencontrèrent un potier, originaire d'Emèse, qui, réduit à la misère, avait quitté sa patrie en quête d'un sort meilleur.
A la suite d'une nouvelle révélation nocturne du Précurseur, il s'empara de la Sainte Relique et rentra à Emèse, où il connut dès lors une grande abondance. Lorsqu'il fut sur le point de quitter cette vie, il mit ce trésor inestimable dans un coffre et le légua à sa soeur, en lui recommandant de ne pas l'ouvrir sans en avoir reçu l'ordre de celui qui s'y cachait, et de le transmettre à son tour, lorsque le temps viendrait, à un homme pieux et ami de Dieu. Le chef du Précurseur passa ainsi de l'un à l'autre et parvint finalement à un moine et Prêtre, du nom d'Eustathe, qui pratiquait l'ascèse dans une grotte non loin de la ville d'Emèse, mais qui professait en secret l'hérésie d'Arius. Emporté par l'orgueil, celui-ci s'attribuait à lui-même les guérisons qui s'accomplissaient en abondance auprès de ce précieux trésor, et tirait un honteux profit de la grâce divine. Son hérésie et ses méfaits ayant été bientôt dévoilés, il fut chassé par les Orthodoxes, et la vénérable tête du Précurseur resta cachée dans la grotte jusqu'au temps où le pieux Marcel, homme cher à Dieu et ami de la vertu, fut désigné comme supérieur du monastère qui avait été fondé près de la grotte, sous le règne de l'empereur Marcien (450-457) et l'épiscopat de l'illustre Ouranios, Evêque d'Emèse.
Le Saint Précurseur apparut alors à plusieurs reprises à Marcel et lui témoigna sa faveur en l'embrassant affectueusement et en lui donnant un vase plein de miel. Puis, guidé, sur son ordre par un astre qui s'arrêta au-dessus d'une niche de la grotte, Marcel se mit à creuser, après avoir encensé l'endroit. Il découvrit alors, sous une plaque de marbre, la Sainte Relique cachée dans une amphore, et il la vénéra avec des larmes de joie. Cette insigne Relique, déposée par l'Evêque dans l'église principale d'Emèse, devint pour la cité une source de bénédictions et de bienfaits de toutes sortes, jusqu'au temps de son transfert à Constantinople, au IX siècle, sous le règne de Michel III (842-867) et le patriarcat de Saint Ignace (cf. 23 oct.). Ce transfert donna lieu à l'institution de la fête d'aujourd'hui2.
1. Au IVe siècle on vénérait le tombeau de St Jean Baptiste, avec ceux des Prophètes Elisée et Abdias, à Samarie. Il fut violé sous Julien l'Apostat (361) et ses ossements dispersés. Mais de pieux chrétiens purent en sauver des fragments et les apportèrent à Jérusalem, à l'Higoumène Philippe qui les remit à St Athanase d'Alexandrie. Le pèlerinage au tombeau du Saint à Sébaste continua néanmoins pendant plusieurs siècles. Les ménologes slaves rapportent une tradition inconnue des synaxaires byzantins, selon laquelle la dame de compagnie d'Hérodiade, Jeanne, femme de Chouza, intendant d'Hérode, qui devint l'une des Saintes Myrophores, ne pouvant supporter que la tête du Précurseur demeurât dans un lieu aussi indigne, la fit déterrer et emporter secrètement à Jérusalem, au Mont des Oliviers, où elle fut retrouvée plus tard par un noble devenu moine.
2. Nous avons résumé ici la version de St Syméon Métaphraste, reprise par le Synaxaire. Selon certains historiens byzantins (Sozomène, Chronicon Pascale, PseudoCodinos), la tête du Précurseur fut retrouvée en Palestine, par deux moines, et transférée par eux en Cilicie. L'ayant appris, l'empereur Valens (364-375) ordonna à son préfet du Palais, Mardonios, de la ramener à Constantinople. Sur la route, le char qui la transportait se trouva miraculeusement immobilisé à Panteichion (Bithynie). On dut donc la laisser dans une propriété de Mardonios, Kosilaos, sous la garde d'une moniale de l'hérésie macédonienne, Matrone, qui avait sous son autorité une communauté de moines. Après le décès de celle-ci, le Prêtre Vincent, converti à l'Orthodoxie, prit soin de la Relique, jusqu'au jour où l'empereur Théodose le Grand vint la prendre et, la portant avec dévotion dans les plis de son manteau, le 17 février 392, la déposa dans la somptueuse église du quartier de l'Hebdomon, qu'il avait fait construire pour la recevoir.
Bien longtemps après, deux moines venus d'Orient arrivèrent en Palestine pour vénérer les Lieux Saints. Le Saint Précurseur leur apparut de nuit, à l'un et à l'autre séparément, et leur dit : « Rendez-vous au palais d'Hérode, vous y trouverez là ma tête qui gît sous terre. » Guidés par la grâce divine, ils n'eurent pas de peine à découvrir l'endroit où était enfouie la précieuse Relique, et, rendant grâce à Dieu, ils la mirent dans un sac et prirent le chemin du retour.
Sur la route, ils rencontrèrent un potier, originaire d'Emèse, qui, réduit à la misère, avait quitté sa patrie en quête d'un sort meilleur.
A la suite d'une nouvelle révélation nocturne du Précurseur, il s'empara de la Sainte Relique et rentra à Emèse, où il connut dès lors une grande abondance. Lorsqu'il fut sur le point de quitter cette vie, il mit ce trésor inestimable dans un coffre et le légua à sa soeur, en lui recommandant de ne pas l'ouvrir sans en avoir reçu l'ordre de celui qui s'y cachait, et de le transmettre à son tour, lorsque le temps viendrait, à un homme pieux et ami de Dieu. Le chef du Précurseur passa ainsi de l'un à l'autre et parvint finalement à un moine et Prêtre, du nom d'Eustathe, qui pratiquait l'ascèse dans une grotte non loin de la ville d'Emèse, mais qui professait en secret l'hérésie d'Arius. Emporté par l'orgueil, celui-ci s'attribuait à lui-même les guérisons qui s'accomplissaient en abondance auprès de ce précieux trésor, et tirait un honteux profit de la grâce divine. Son hérésie et ses méfaits ayant été bientôt dévoilés, il fut chassé par les Orthodoxes, et la vénérable tête du Précurseur resta cachée dans la grotte jusqu'au temps où le pieux Marcel, homme cher à Dieu et ami de la vertu, fut désigné comme supérieur du monastère qui avait été fondé près de la grotte, sous le règne de l'empereur Marcien (450-457) et l'épiscopat de l'illustre Ouranios, Evêque d'Emèse.
Le Saint Précurseur apparut alors à plusieurs reprises à Marcel et lui témoigna sa faveur en l'embrassant affectueusement et en lui donnant un vase plein de miel. Puis, guidé, sur son ordre par un astre qui s'arrêta au-dessus d'une niche de la grotte, Marcel se mit à creuser, après avoir encensé l'endroit. Il découvrit alors, sous une plaque de marbre, la Sainte Relique cachée dans une amphore, et il la vénéra avec des larmes de joie. Cette insigne Relique, déposée par l'Evêque dans l'église principale d'Emèse, devint pour la cité une source de bénédictions et de bienfaits de toutes sortes, jusqu'au temps de son transfert à Constantinople, au IX siècle, sous le règne de Michel III (842-867) et le patriarcat de Saint Ignace (cf. 23 oct.). Ce transfert donna lieu à l'institution de la fête d'aujourd'hui2.
1. Au IVe siècle on vénérait le tombeau de St Jean Baptiste, avec ceux des Prophètes Elisée et Abdias, à Samarie. Il fut violé sous Julien l'Apostat (361) et ses ossements dispersés. Mais de pieux chrétiens purent en sauver des fragments et les apportèrent à Jérusalem, à l'Higoumène Philippe qui les remit à St Athanase d'Alexandrie. Le pèlerinage au tombeau du Saint à Sébaste continua néanmoins pendant plusieurs siècles. Les ménologes slaves rapportent une tradition inconnue des synaxaires byzantins, selon laquelle la dame de compagnie d'Hérodiade, Jeanne, femme de Chouza, intendant d'Hérode, qui devint l'une des Saintes Myrophores, ne pouvant supporter que la tête du Précurseur demeurât dans un lieu aussi indigne, la fit déterrer et emporter secrètement à Jérusalem, au Mont des Oliviers, où elle fut retrouvée plus tard par un noble devenu moine.
2. Nous avons résumé ici la version de St Syméon Métaphraste, reprise par le Synaxaire. Selon certains historiens byzantins (Sozomène, Chronicon Pascale, PseudoCodinos), la tête du Précurseur fut retrouvée en Palestine, par deux moines, et transférée par eux en Cilicie. L'ayant appris, l'empereur Valens (364-375) ordonna à son préfet du Palais, Mardonios, de la ramener à Constantinople. Sur la route, le char qui la transportait se trouva miraculeusement immobilisé à Panteichion (Bithynie). On dut donc la laisser dans une propriété de Mardonios, Kosilaos, sous la garde d'une moniale de l'hérésie macédonienne, Matrone, qui avait sous son autorité une communauté de moines. Après le décès de celle-ci, le Prêtre Vincent, converti à l'Orthodoxie, prit soin de la Relique, jusqu'au jour où l'empereur Théodose le Grand vint la prendre et, la portant avec dévotion dans les plis de son manteau, le 17 février 392, la déposa dans la somptueuse église du quartier de l'Hebdomon, qu'il avait fait construire pour la recevoir.
http://oca.org/saints/lives/2014/02/24/100603-first-and-second-finding-of-the-honorable-head-of-the-holy-glori
Sainte DEMETRIADE, petite-fille de sainte Probe, vierge et ascète (Italie 425).
Saint MODESTE, évêque de Trèves (Trier) en Rhénanie (vers 489).
Saint GORGAR ou NORGAR, ermite à Crozon en Bretagne (VIème siècle).
Saint PRETEXTAT, évêque de Rouen en Normandie, martyr assassiné dans sa cathédrale sur l'ordre de l'indigne reine Frédégonde, "la nouvelle Jézabel" (586).
Saint LETARD (LIUTHARD, LIOTARD, LIEUTARD, LETHARD, LOTAIRE, LOTHIER), prêtre, aumônier de la reine Berthe, petite-fille de Clovis et épouse d'Ethelbert de Kent; il joua un rôle important dans la préparation de la mission de saint Augustin de Cantorbéry et la conversion du roi Ethelbert (vers 595 ou 600).
Saint GORVEZ ou NORVEZ, fondateur de paroisse en Bretagne (VIème-VIIème siècles)
Troparion — Tone 4
The head of the Forerunner rose from the earth as a star, / Brilliant with rays of healing and immortality. / It gathers the choirs of angels in heaven, / And assembles the human race on earth / To sing with one voice the glory of Christ our God.Kontakion — Tone 3
O Prophet of God and Forerunner of Grace, / Your head has blossomed from the earth as a sacred rose. / We are ever being healed, / For as of old, You preach repentance to the world.Sainte DEMETRIADE, petite-fille de sainte Probe, vierge et ascète (Italie 425).
Saint MODESTE, évêque de Trèves (Trier) en Rhénanie (vers 489).
Saint GORGAR ou NORGAR, ermite à Crozon en Bretagne (VIème siècle).
Saint PRETEXTAT, évêque de Rouen en Normandie, martyr assassiné dans sa cathédrale sur l'ordre de l'indigne reine Frédégonde, "la nouvelle Jézabel" (586).
Saint LETARD (LIUTHARD, LIOTARD, LIEUTARD, LETHARD, LOTAIRE, LOTHIER), prêtre, aumônier de la reine Berthe, petite-fille de Clovis et épouse d'Ethelbert de Kent; il joua un rôle important dans la préparation de la mission de saint Augustin de Cantorbéry et la conversion du roi Ethelbert (vers 595 ou 600).
Saint GORVEZ ou NORVEZ, fondateur de paroisse en Bretagne (VIème-VIIème siècles)
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Saint ETHELBERT Ier, premier roi chrétien du Kent, baptisé par saint Augustin de Cantorbéry (616).
http://www.santiebeati.it/dettaglio/92377
Saint CUMINE le Blanc, higoumène d'Iona (Ecosse 669).
Saint BETON, moine de Sainte-Colombe de Sens, puis évêque d'Auxerre (918).
Saint JEAN THERISTIS (= le Moissonneur), ascète sur le mont Consolino en Calabre (XIème siècle). La date du bienheureux trépas de ce saint, un des plus illustres parmi les Italo-Grecs, ne nous est pas connue avec certitude: le hiéromoine Macaire de Simonos-Pétras, dans le tome III de sonSynaxaire en langue française, p. 215, la situe vers 1050. David Paul Hester, in Monasticism and Spirituality of the Italo-Greeks, Thessalonique 1992, pp. 240-241, indique la possibilité d'une date plus tardive (les historiens contemporains semblent pencher pour 1099). En tout cas, il est certain qu'il était mort en 1100 et c'est à tort que Mgr Guérin et le père André Philips donnent la date de 1129 pour sa dormition.
A noter que, ne craignant pas la contradiction, Mgr Guérin prétend que les reliques de saint Jean le Moissonneur auraient guéri d'une maladie Robert Guiscard... mort en 1085. Si cette anecdote, que je n'ai trouvé attestée par aucune autre source, était vraie, cela situerait la mort de saint Jean quelque part entre 1050 et 1080.
Le père Macaire de Simonos-Pétras et l'Haghiologion de Tsolakidhis le mentionnent au calendrier à la date du 23 février; mais le monastère orthodoxe qui lui est consacré en Calabre le commémore bel et bien le 24 février et c'est donc cette date que je retiens pour l'inscrire au calendrier.
tono ottavo
In te,Venerabile Padre giovanni theristìs ,si è
realizzata in pienezza l'immagine della Santa
Triade.
Le energie dello Spirito ti hanno spinto alla continua ed incessante
preghiera. Hai quindi resistito agli inganni dell'avversario e hai
sconfitto il Separatore. La tua vita si è sempre orientata a
Cristo Dio a cui tu presenti ancora oggi questo tuo popolo in preghiera
Saint ERASME, évergète devenu moine à la Laure des Grottes de Kiev (vers 1160). (Tropaire et kondakion traduits en français par le père Denis Guillaume au tome II du Supplément aux Ménées.)
Invention des reliques de saint Romain d'Ouglitch (1486).
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