sabato 19 ottobre 2013

20 ottobre feste santi e memorie





Efeso scritta ΙΧΘΥΣ- « ησοῦς Χριστός Θεoῦ Υιός Σωτήρ (Iesùs CHristòs THeù HYiòs Sotèr) »




Saint MAXIME, diacre, martyr sous Dèce à Abi dans les Abruzzes (250).

Saints DAISE (DACE), ZOSIME, JANVIER, DOROTHEE, SUSIME et JANVIERE, martyrs à Pouzzoles (Puteoli) en Campanie (IVème siècle). 
Saint CAPRAIS, premier évêque d'Agen en Gascogne, martyr sous Dioclétien (vers 303). 

http://www.santiebeati.it/dettaglio/74440

Saint ARTEME (ARTEMIOS), gouverneur de l'Egypte, martyr à Antioche sous Julien l'Apostat (362). (Office traduit en français par le père Denis Guillaume au tome X des Ménées.)
Le Saint et glorieux Martyr du Christ Artémios vécut sous le règne de Constantin le Grand. De noble famille, il jouissait des faveurs de l'empereur et reçut les dignités de Patrice et de duc augustal (gouverneur militaire) d'Alexandrie et de toute l'Egypte (vers 330). Mais ces honneurs ne lui firent pas perdre sa foi et son souci de répandre partout autour de lui la doctrine du salut. A la mort de Constantin (337), l'empire fut partagé entre ses trois fils. Constance, qui hérita de toute la partie orientale de l'empire (de l'Illyricum à la Perse, la Palestine et l'Egypte), s'installa à Constantinople. Ayant appris que les Reliques de l'Apôtre André se trouvaient à Patras (Péloponnèse) et celle de Saint Luc à Thèbes (Béotie), il confia à Saint Artémios le soin de les transférer dans la ville impériale et de les y déposer dans l'église des Saints-Apôtres.

Quelque temps plus tard, Constance dut se rendre à Antioche avec son armée pour y combattre contre les Perses. Profitant de cette diversion, son cousin Julien s'empara de l'empire d'Occident (que Constance avait annexé en 351) et voulut se faire proclamer empereur à sa place. Constance se mit aussitôt en route pour rétablir la situation, mais il mourut en chemin, en Cilicie, n'ayant que le temps de recevoir le Baptême. Julien devint alors seul empereur (360) et entreprit aussitôt de restaurer les anciens cultes païens, dont il croyait avoir été divinement institué nouveau prophète. Il envoya partout des édits ordonnant la restitution au culte des idoles des temples qui avaient été transformés en églises sous Constantin. Il interdit aux maîtres et rhéteurs chrétiens d'enseigner librement. Il fit asperger d'eau lustrale les marchés, afin de contraindre les habitants à ne manger que des aliments qui avaient été ainsi en quelque sorte consacrés aux idoles. Et dans plusieurs endroits de l'empire on vit fleurir à nouveau les palmes du Martyre. Julien l'Apostat s'installa à Antioche, afin de pouvoir continuer la guerre contre les Perses, et il demanda à tous les gouverneurs des provinces de venir le rejoindre avec leurs troupes. L'ordre parvint à Artémios qui, fidèle aux autorités selon les recommandations de l'Ecriture (Rom. 13:1-2), leva son armée et partit d'Alexandrie pour Antioche. A l'issue de ce long voyage, ils arrivèrent dans cette ville, où fut prononcé pour la première fois le nom de «Chrétiens» (Actes 11:26), au moment où l'empereur faisait comparaître devant lui deux Prêtres, Eugène et Macaire, pour les contraindre à renier leur foi et à se soumettre au culte insensé des dieux de l'empereur. Ceux-ci répondaient bravement à tous les arguments de Julien en proclamant la divine doctrine de la Rédemption. A bout d'arguments, il donna l'ordre de leur infliger cinq-cents coups de bâton.. Révolté de ce spectacle, Artémios s'avança vers l'empereur et lui déclara que toutes ces machinations qu'il entreprenait contre les Chrétiens sous la suggestion du Démon étaient inutiles car, par la Croix du Christ, la puissance orgueilleuse des démons a été vaincue, et que les dieux qu'il adorait sous le nom d'Hermès ou d'Apollon n'ont d'autre réalité que le bois ou le métal fondu de leurs statues inanimées. La surprise de l'empereur se changea en fureur lorsqu'il apprit que celui qui s'adressait ainsi à lui était Artémios le duc d'Egypte, qu'il soupçonnait d'avoir été l'instigateur de la mort de son frère Gaïus-Constantin, César pour l'Orient, lequel avait été assassiné sous les ordres de l'empereur Constance. Il ordonna donc qu'on se saisisse sur le champ d'Artémios, qu'on lui arrache les insignes de ses charges et qu'il comparaisse devant lui le lendemain pour que son audace soit châtiée. Il fut donc ligoté, couvert de coups de fouet et jeté, tout meurtri, en prison avec les deux autres Martyrs. Plein de joie, Artémios élevait sa prière vers Dieu en disant: «Je Te remercie, Seigneur, de m'avoir rendu digne d'être mis à la torture pour Ton amour et d'être compté dans le choeur de Tes Saints».

Le lendemain, on envoya les deux Martyrs Eugène et Macaire en exil vers les régions hostiles de l'Arabie, où ils eurent la tête tranchée quelque temps plus tard (le 20 décembre). L'empereur fit amener Artémios devant lui et lui promit d'abord tous les honneurs des familiers du souverain et même la charge de grand-prêtre de ses dieux, s'il acceptait d'abandonner la grossière croyance de ceux qu'il nommait les «Galiléens». De telles propositions ne pouvaient faire aucun effet sur le Saint qui, avec le Christ, était déjà mort au monde et à ses illusions. Il lui sembla également inutile de faire une longue apologie du Christianisme devant l'empereur qui avait reçu dans sa jeunesse une éducation chrétienne. Il se contenta seulement de se disculper des accusations mensongères sur son rôle dans la mort de Gaïus et d'affirmer à l'Apostat que rien au monde ne pourrait lui faire abandonner le roc de la foi. Il ne restait donc plus au despote impuissant qu'à exprimer sa rage par la torture. Il fit percer le corps du Saint par des broches rougies au feu. Mais à sa grande déception, pas un cri ni un seul gémissement ne sortit de la bouche d'Artémios. Le soir venu, le Christ lui apparut dans son cachot et le guérit miraculeusement de ses blessures. Réconforté par cette vision, Artémios demeura quinze jours sans manger ni boire, debout, occupé jour et nuit à la prière et à la contemplation des Mystères célestes.

Pendant ce temps, Julien s'était rendu à Daphni, aux environs d'Antioche, d'où il avait fait transférer les Reliques de Saint Babylas (cf. 4 septembre) dans un cimetière de la ville, afin d'édifier à l'endroit de sa sépulture une statue d'or d'Apollon et un temple consacré à son culte. Or, une nuit, alors que les prêtres s'affairaient en sacrifices et prières instantes pour que le soi-disant dieu daigne ouvrir sa bouche de bois et de métal, et donne son oracle, un feu descendit du ciel et ravagea entièrement le temple et la statue, sans que personne ne puisse l'éteindre. Rejetant la responsabilité sur les Chrétiens, Julien fit alors accentuer ses persécutions dans tout l'empire. On ferma de nouvelles églises. A Samarie (Sébaste), il fit jeter au feu les Reliques des Prophètes Elisée et Jean-Baptiste. Dans la ville de Césarée de Philippe, il fit renverser la statue du Christ qui avait été confectionnée par l'Hémorroïsse1. Il donna également l'ordre de laisser les Juifs reconstruire leur temple à Jérusalem (lequel avait été détruit en l'an 70) avec l'aide des fonds de l'état, afin de manifester la tromperie des Prophéties du Christ sur la fin du culte de l'Ancienne Loi. Partout on persécuta les Chrétiens. C'est alors que Julien fit sortir Artémios de sa prison pour en finir avec lui. Il fit couper en deux un gros rocher qui se trouvait près du théâtre, fit étendre le Saint sur l'une des moitiés et ordonna qu'on fasse retomber sur son corps l'autre moitié. Lorsque la pierre tomba, tous purent entendre le bruit des os qui se brisaient. On le laissa ainsi jusqu'au lendemain, pensant qu'il avait rendu l'âme. Mais quel ne fut pas l'étonnement du tyran, lorsqu'on souleva la pierre et qu'il put voir cet homme dont les os étaient brisés, les entrailles répandues à terre et les yeux arrachés, Contnuer à se moquer des faux dieux et à se glorifier dans la Croix du Christ. Loin de se convertir à la vue de ce prodige, Julien ordonna d'en finir et de le décapiter. Le Martyr entendit avec joie cette sentence, et éleva ses mains au ciel pour rendre grâce à Dieu et prier pour le salut de l'Eglise. Il se rendit seul sur le lieu de l'exécution, se prosterna trois fois vers l'Orient et tendit avec joie sa nuque sous le glaive du bourreau. Une pieuse et noble dame acquit le corps du Martyr et le fit transporter à Constantinople, où, pendant des siècles, il fut vénéré avec ferveur par les fidèles et accomplit d'innombrables guérisons.
http://oca.org/saints/lives/2013/10/20/103005-greatmartyr-artemius-at-antioch 

https://doxologia.ro/sfantul-mare-mucenic-artemie


Troparion — Tone 4

Your holy martyr Artemios, O Lord, / Through his sufferings has received an incorruptible crown from You, our God. / For having Your strength, he laid low his adversaries, / And shattered the powerless boldness of demons. / Through his intercessions, save our souls!

Kontakion — Tone 2

Let us gather to sing worthy hymns in honor of Artemios, / The pious and victorious marty who defeated his enemies: / He is great among martyrs and generous in performing miracles, / And he intercedes with the Lord on behalf of us all!
 


Saintes martyres EBOREE et EUNOEE, mortes lapidées en Perse.

Saint JUNCA, moine de Landévennec en Bretagne (VIème siècle).

Saint FINTAN CORACH, évêque de Clontarf dans le Leinster en Irlande (595).

Saints BRADAN et ORORA (CRORA), confesseurs sur l'île de Man (avant le VIIème siècle).

Saint SINDULF (SANDOU) l'Aquitain, ermite à Aussonce en Champagne (vers 600).

Saint FINTAN MOELDUBH, abbé de Clonagh ou Cluain-Ednech en Irlande (625).

Saint SONNACE, métropolitain de Reims en Champagne (633).

Sainte IRENE, moniale au Portugal (vers 653).

Saint JEAN III, évêque de Côme en Lombardie (vers 655). 
Saint MORAN, évêque de Rennes en Bretagne, puis évêque-abbé de Berceto (VIIIème siècle).

Saint DODON, ermite près de Moustiers-en- Fagne (VIIIème siècle).

Saint VITAL, deuxième évêque de Salzbourg en Autriche (730).

Saint ACCAS (ACCA), évêque de Hexham en Northumbrie (742).

 
Saint ANDRONIC de Crète, qui souffrit le martyre pour la cause des saintes Icônes sous Constantin V Copronyme (767). 
http://www.santiebeati.it/dettaglio/74455


Saint AIDAN, évêque dans le comté de Mayo en Irlande (768).

Saint BERNARD de Bagnorea, évêque de Vulcia en Toscane (vers 800).

Saint BASILE, évêque de Trébizonde dans le Pont (début du Xème siècle).





Sainte MATRONE, ascète et thaumaturge sur l'île de Chios (1357 ou 1462). 



Saint enfant Artemius de Verkol'sk (+ 1545)


Voir 23 juin : Saint Artemius de Verkola naquit au village de Dvina Verkola vers 1532.


Fils de pieux parents, Artémius était un enfant courageux, doux et dilligent pour tout bien à accomplir.

Le 23 juin 1545, Artémius, âgé de 12 ans, étant aux champs avec son père, fut pris par surprise par une tempête.. Un coup de foudre éclata au-dessus de leurs têtes, et l'enfant Artemius tomba mort. Des gens pensèrent que c'était un signe du jugement de Dieu, dès lors ils abandonnèrent le corps dans une forêt de pins, sans funérailles et sans sépulture.

Quelques années plus tard, le lecteur du village aperçu une lumière au-dessus du lieu où on retrouvera le corps incorrompu de saint Artemius. Emmené à l'église saint-Nicolas en 1577, les saintes reliques devinrent source de nombre de guérisons. On bâtit par la suite un monastère dans ce village, appelé le Verkola. En 1918, les impies Soviets hachèrent menu les saintes reliques et les jettèrent dans un puit. La mémoire de saint Artemius est aussi célébrée au 20 octobre

 


Troparion (Tone 5)


O victorious Artemios, thou wast a noble athlete. Now like a shining lamp thy miracles enlighten the world for the salvation of our souls


Saint ARTEME de Vierkol (Russie 1545). (Office traduit en français par le père Denis Guillaume au tome X du Supplément aux Ménées.) 






Invention des reliques de saint GERASIME le Nouveau (+ 15 août 1579), ascète sur l'île de Céphalonie (1580 ou 1581). 

Saint Gerasimus the New Ascetic of Cephalonia was born in the village of Trikkala in the Peloponessos. As a young adult, he became a monk on the island of Zakynthos. On the Holy Mountain he became a schemamonk and studied with the ascetics of Mt Athos. Receiving a blessing from the Elders, the monk went to Jerusalem to worship at the Life-bearing Tomb of the Savior. After visiting many holy places in Jerusalem, Mount Sinai, Antioch, Damascus, Alexandria and Egypt, he returned to Jerusalem where he became a lamp-lighter at the Sepulchre of the Lord. 


The monk was ordained a deacon and then a priest by the Patriarch of Jerusalem, Germanus (1534-1579). St Gerasimus maintained the discipline of an ascetic. For solitude he withdrew to the Jordan, where he spent forty days without respite. Having received the Patriarch's blessing for a life of silence, St Gerasimus withdrew to Zakynthos in solitude, eating only vegetation. 

 


After five years he was inspired to go the island of Cephalonia, where he lived in a cave. He restored a church at Omala, and he founded a women's monastery where he lived in constant toil and vigil for thirty years. He prayed on bent knees stretched out on the ground. For his exalted life he was granted a miraculous gift: the ability to heal the sick and cast out unclean spirits. 


At 71 years of age, the venerable Gerasimus knew that he would soon die. He gave his blessing to the nuns and peacefully fell asleep in the Lord on August 15, 1579. Two years later, his grave was opened and his holy relics were found fragrant and incorrupt with a healing power. 


Since the Feast of the Dormition falls on August 15, St Gerasimus is commemorated on August 16th. Today's Feast celebrates the uncovering of his holy relics in 1581.


http://oca.org/saints/lives/2013/10/20/103007-venerable-gerasimus-the-new-ascetic-of-cephalonia


http://www.johnsanidopoulos.com/2017/08/saint-gerasimos-of-kefallonia-resource.html


Troparion — Tone 1

Let us praise divine Gerasimos the protector and champion of Orthodoxy, / An angel in the flesh and a God-inspired wonder-worker. / He received from God the gift of healing / And grants cures to those who honor him!

Kontakion — Tone 3

Today the island of Cephalonia / Calls upon multitudes of Orthodox to praise godly Gerasimos, / Boast of Orthodoxy, its defender and champion.



Saint NICOLAS LIOUBOMOUDROV, prêtre de Latskoïe près de Iaroslavl, martyr par la main des Communistes (Russie 1918). 

 
 http://www.johnsanidopoulos.com/2014/07/saint-gregory-kallides-of-herakleia-1925.html


Saints GERMAIN, évêque d'Alatpaïesk, ZOSIME, JEAN, JEAN, JEAN, NICOLAS, LEONIDE, JEAN et ALEXANDRE, prêtres, MICHEL et PIERRE, diacres, et PAUL, laïques, martyrs par la main des Communistes (Russie 1937).

 http://www.smom-za.org/saints/philerme.htm

 https://doxologia.ro/cinstirea-icoanei-maicii-domnului-din-philermos


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